Bien que le transport aérien est l’exemple type d’une activité internationale à laquelle il est difficile d’imposer dans ce domaine des règles restrictives nationales, le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo a signé une convention avec l’ensemble des acteurs de celui-ci, à la suite des engagements pris lors du Grenelle de l’environnement.
À y regarder de près, cette convention, bien que qualifiée de décision historique se limite à des activités franco-françaises qui n’ont rien de révolutionnaires.
Pour lutter contre le brut, l’aide à l’insonorisation, qui souffre d’un manque de crédits chronique, va être renforcé, les aéroports doivent poursuivre leurs efforts en matière de performance environnementale, ce qui implique des constructions HQE et le recours à des véhicules propres dans les enceintes aéroportuaire. Il est demandé à Air France de veiller, à l’occasion du renouvellement de sa flotte au niveau d’émission de CO2 de ses nouvelles acquisitions, dont on attend une diminution de 20 %.