Le second set est exécuté au même tempo: à fond les ballons. On croit volontiers Sylvain del Campo qui, sur son site, fait référence à Kenny Garrett. Il n'y a pas l'ombre d'un silence dans cette musique sans répit. On sentait le trio à l'aise dans le corps à corps et on situait volontiers l'inspiration entre les cordes d'un ring. Mais c'est Jerry Bergonzi qui fut cité et auquel le trio rendit hommage avec un vrombissant "Theme for Jerry". Les morceaux furent vite enchaînés et quand Sylvain del Campo annonça, "pour adoucir", un morceau intitulé "Au bout du chemin", la douceur fut de courte durée. Ce n'est pas le créneau de ce trio qui joue à un rythme d'enfer. Ils ont clôturé le concert avec une dédicace très personnelle au Maroc intitulée... "Marrakech express"... Nécessairement.
Gilles