Le 17 mars 1992, une bombe saute à l'ambassade d'Israël à Buenos Aires. Elle fait 29 morts et 242 blessés. Bien que le Jihad islamiste eut réclamé la responsabilité de l'attentat de 1992 et que l'enquête ait été confiée au juge en chef de la Cour suprême, les autorités seront incapables d'arrêter les auteurs des attentats. Les indices pointent en direction du Hezbollah, un groupe terroriste libanais supporté par l'Iran. L'implication de l'Iran est fortement suspectée et six de ses diplomates seront expulsés en 1998.
Hier après-midi, Hector Timerman a déclaré, dans un discours emprunt d’émotions, que « cette attaque terroriste contre l’ambassade d’Israël avaient été une attaque contre tous les argentins, « ajoutant que « personne au sein de l’administration Kirchner n’avait cessé de trouver des solutions pour que justice soit faite. »
Timerman a également affirmé « qu’en tant que ministre des affaires étrangères, il est vrai que l’Argentine n’a pas été en mesure de condamner les coupables dans les deux attentats qui ont touché la communauté juive. Mais je suis le réprésentant d’une présidente qui s’est personnellement engagée à résoudre le dossier. » Timerman fait ainsi allusion à un autre attentat, le 18 juillet 1994, qui a frappé le centre communautaire juif de Buenos Aires, faisant 84 tués et 230 blessés. L’Argentine est le pays qui a la plus importante communauté juive d’Amérique latine
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