Les Japonais et le monde entier sont sous tension, mais qu’en est-il vraiment ? Le silence et le manque d’informations sur place est-il un moyen de ne pas paniquer les foules ? Bien que zigonet parle du porte parole Japonais comme du Jack Bauer Nippon puisqu’il ne dort plus depuis les catastrophes et que l'empereur s'est enfin décidé a faire une apparition, cela ne fait pas tout.
Où sont les journalistes ? Ha…. mais oui….., rentrés, la plupart des rédactions ont fait rentrer quasi toutes leurs équipes par soucis des risques de la radio activité mais surtout soyons honnêtes, surtout pour la prime d’assurance (vous imaginez verser 30 000 euros d’indemnité à chaque journaliste prêt à risquer sa vie, ce serait cher payé et le service public sait investir :-) )
Bref ne faisons pas de polémique, on reproche souvent aux français leur analyse des situations extérieures etleur goût pour la dramatisation même à l’intérieur du territoire. Rappelez-vous pour 3 flocons de neige au mois de Décembre, toute l’encre qui a été coulée (mon dieu de la neige la veille de Noël c’est catastrophique, on ne s’y attendait pas!!!! Quelle blagueuse cette dame nature). NON n’imaginez même pas la situation que le Japon vit en ce moment en France, ce serait Apocalypse NOW, il n’y a qu’à observer et en tirer nos conclusions : la France est en pénurie de pastille d’iode, comme si, finalement, le français tellement nombriliste allait être touché demain.
Quoi qu’il en soit revenons à nos Japonais ou plutôt à l’analyse de l’information dont vous et moi disposons, ne serait-ce que depuis 24h. (En évitant bien sur le débat sur l’écologie et tout ce qui va avec)
Le Figaro du 17 mars, par un schéma très explicite nous exposait les dangers de la radio activité et les risques qui s’en suivaient. Dans le même temps le Nouvel obs nous propose une vidéo faite par le IRSN qui simule la progression du nuage du 12 mars au 20 mars en partant du principe qu’il continue à y avoir des émanations:
Bon on l’a compris c’est le scénario catastrophe qui fait vendre. La presse et les éditeurs en usent et abusent. Seulement voilà de l’autre côté (la où a lieu la catastrophe) la chaine LCI nous a montré un homme nous présentant les programmes télé diffusés : des gens s’amusent, rient. Libération a publié jeudi un contenu traduit et démontrant les propos locaux. Delphine Ferreira, une française vivant avec son mari à Hatogaya, dans le nord de Tokyo, a traduit les principaux principaux titres. Il suffit de cliquer sur les bulles jaunes pour voir la traduction apparaître. (Le site permet de télécharger le document : http://www.liberation.fr/monde/01012326136-lisez-les-titres-de-la-presse-japonaise) voici un exemple:
Ce n’est pas fini : http://japon.aujourdhuilemonde.com publie un article ou l’ambassade d’Angleterre au Japon accuse la psychose française de semer le trouble. Le zapping de Canal + nous révèle des gens qui ne savent plus ce qui se passe. La chine censure les mots « fuite nucléaire ». Un article du Post nous montre fait témoigner un français vivant au Japon qui se dit surpris des propos apocalyptiques des français.
Je ne sais pas si vous vous y retrouvez parce que moi non, et cela m’indigne de la part de mes confrères journalistes. On a l’impression que quelque soit l’information il faut la relayer, alarmer. Où sont les journalistes qui pensent à leurs lecteurs ? Qui vérifient leurs propos?
Alors la pluralité des médias oui, mais comment voulez-vous que le lecteur qui lit autant d’informations contradictoire puisse se faire une réelle idée de ce qui se passe. Comment peut il continuer à avoir foi en l’intégrité des médias et de l’information et ceux qui la relaient ?
Enfin bref, si il y a une constante c’est la photo de cette jeune fille qui fait la une de tous les journaux Nouvel Obs, Figaro, Dayli mail, Telegraph, Wall Street journal, Gazeta, o Estado de Sao Paolo, Paris Match et j’en passe, mais la morale est sauve le drame de Tokyo a son effigie surnommée la madone des décombres.
Jeu de briques
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Pacman
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