Dans le cadre de la mission de la communauté internationale qui vise à protéger les civils lybiens, le Canada s’apprête à envoyer six chasseurs CF-18 dans la région de la mer Méditerranée. C’est du moins ce que communiquent plusieurs médias canadiens qui citent tous des sources officielles quoiqu’anonymes. Le Premier Ministre Harper doit se prononcer à ce sujet dans les prochaines heures.
Selon CTV et le Globe and Mail, les chasseurs quitteraient possiblement le pays dès vendredi, d’abord en direction du sud de l’Italie. On ne sait pas encore s’ils seront appelés à faire respecter la zone d’interdiction de vol ou s’ils participeront activement à des frappes aériennes contre des cibles militaires en Lybie.
Selon La Presse canadienne, les CF-18 proviendraient de la base de Bagotville, au Saguenay. De 120 à 200 militaires participeraient à la mission, qui a été autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ces appareils peuvent voler à la vitesse Mach 1.8, et présentent un rayon d’action de 3700 kilomètres. Ils peuvent attaquer d’autres avions à l’aide de missiles à guidage infrarouge et de missiles à guidage radar, et attaquer au sol à l’aide d’un arsenal de bombes, dont certaines à guidage infrarouge, et de canons 20 mm.
Sur la mer
Une frégate canadienne, le NCSM Charlottetown, mouille déjà en mer Méditerranée. Le bâtiment de guerre qui a été déployé dans un but humanitaire pourrait maintenant participer à un blocus naval visant à faire respecter un embargo sur les armes contre Tripoli.
Outre le Canada, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Qatar et la Norvège ont annoncé leur participation à la mission. Selon un porte-parole du gouvernement français, François Baroin, les frappes aériennes seraient imminentes en Libye.
Source : www.radio-canada.ca