L'OMS rappelle que si l'intensité du rayonnement dépasse un certain seuil, elle peut produire des effets aigus tels que rougeur de la peau, perte des cheveux, brûlures par radiations et un syndrome d'irradiation aiguë (SIA) mais rassure en cas d'accident dans une centrale nucléaire, sur une exposition trop faible pour provoquer des effets de ce type.
Contre le cancer de la thyroïde: A long terme, une exposition au rayonnement ionisant peut accroître le risque de cancer.
Ainsi, dans des situations d'urgence nucléaire, de l'iode radioactif peut être libéré et, s'il est inhalé ou ingéré, se concentrer dans la glande thyroïde et accroître le risque de cancer de la thyroïde.
Ingérer des pilules d'iodure de potassium en cas d'exposition à de l'iode radioactif peut permettre d'abaisser le risque de cancer de la thyroïde en empêchant la fixation de l'iode radioactif au niveau de la thyroïde, un risque, précise l'OMS, plus élevé chez les enfants et les jeunes adultes. Pris juste avant ou après l'exposition, les cachets d'iode permettent de réduire le risque de cancer à long terme.
Des pilules non anodines qui peuvent aussi engendrer des effets indésirables chez certains sujets, à dysfonctionnement rénal par exemple et, qui, de ce fait, ne doivent pas être utilisées sans signal des autorités sanitaires. En particulier, les femmes enceintes dont la thyroïde accumule l'iode radioactif plus rapidement et qui partageront avec le foetus des pilules d'iodure de potassium ne doivent pas les utiliser sans recommandation expresse des autorités.
Cette communication répond à l'empressement des populations, en France comme ailleurs dans le monde, à se procurer des comprimés d'iode.
Source: OMS (Visuel)