Mon jules a trouvé que mon dernier billet était franchement nul. Il faut dire qu’il ne savait pas ce qu’était une « socialite », atrophié de la tendance qu’il est, le pauvre, Et il a donc cru tout naïvement que je voulais parler des « socialistes ». C’est vrai que remis dans un contexte politique, ce billet n’a pas grand intérêt. C’est drôle parce que je lui ai toujours dit que je ne ferai pas de billets sur la politique. D’abord en ce moment tout le monde s’en charge, au point que c’est devenu un bourdonnement à nos oreilles bbbzzzzz Marine Lepen bbbbbzzzzzz au secours les sondages bbbbbzzzzz Dominique où es-tu ? bbbzzzz. En plus je n’ai pas envie de faire part de mes idées. A part perdre 50% de mon (déjà très petit) lectorat, je ne vois pas quel avantage j’en tirerais. Donc pas de politique sur ce terrain de jeu. Du léger, du frivole uniquement. Sauf que j’ai juste envie de faire une petite exception. Je n’ai pas eu le plaisir de regarder l’émission de DSK sur Canal + mais je n’ai pas pu passer à côté du tollé général qui en a découlé. DSK a annoncé sa candidature aux primaires du PS ? DSK démissionne du FMI ? DSK demande le divorce d’avec Anne ? Mais non, voyons, un truc bien plus grave. DSK fait couler l’eau de son bain pendant 30 minutes pour défroisser ses costumes lorsqu’il est en voyage. Gros scandale partout dans le monde. Non pas parce que Monsieur joue les soubrettes, non, ça, ça ne choque personne. Non, là où DSK a fait une boulette, c’est qu’il a eu une démarche super anti éco-citoyenne de la mort qui tue. DSK fait couler l’eau pendant 30 minutes, et d’un coup c’est toute la planète qui crève de soif. Comment a-t-il pu avoir ce geste inconsidéré, devant des caméras en plus ? Mais quel ignoble personnage. Et le plus drôle dans tout ça, c’est que j’imagine que ses communicants ont du lui dire avant : « Bon Dominique, va falloir que tu partes à la reconquête de la ménagère de - de 50 ans. Elle te voit comme un gros libidineux qui saute tout ce qui bouge, va falloir la rassurer, lui montrer que tu n’es pas qu’un gros vicieux. Une ménagère sommeille au fond de toi, laisse là s’exprimer ». Et retour du bâton, la tendance ménagère, c’est fini. Il fallait jouer la carte écolo. Et ça aucun communicant ne l’avait prévu. Ah, sacrés communi-cons, va !