C'est aujourd'hui, à Paris :
"L'attitude des femmes pendant la Commune faisait l'admiration des étrangers et exaspérait la férocité des Versaillais" raconte Lissagaray dans son Histoire de la Commune de 1871. Les deux commentaires de presse suivant, illustrent parfaitement cet avis.
"En voyant passer les convois de femmes insurgées, on se sent, malgré soi, pris d'une sorte de pitié. Qu'on se rassure en pensant que toutes les maisons de tolérance de la capiltale ont été ouvertes par les gardes nationaux qui les protégeaient et que la plupart de ces dames étaient des locataires de ces établissements" Le Figaro
"J'ai vu une jeune fille habillée en garde national marcher la tête haute parmi des prisonniers qui avaient les yeux baissés. Cette femme, grande, ses long cheveux blonds flottant sur ses épaules, défiait tout le monde du regard. La foule l'accablait de ses outrages, elle ne sourcillait pas et faisait rougir les hommes par son stoïcisme." The Times 29 mai 1871
Le Figaro, l'insulte machiste des clients des maisons de...