réalisateur : Mikael Hatstrom
genre : petit film de fantôme
année : 2007
Note : 5/10
allez une autre adaptation de l’oeuvre de stephen king. En attendant, le très réjouissant (par sa bande annonce) the mist (de la nouvelle brume), on nous offre chambre 1408 d’après une nouvelle de 20 pages de Stephen king qui se trouve dans le recueil “tout est fatal”.
Alors est ce qu’une nouvelle de 20 pages peut être adapté en un film d’une heure quarante cinq?
autant tuer le suspense. la réponse est non!
Bien qu`il soit un auteur réputé de romans d`épouvante, Mike Enslin n`a jamais cru aux fantômes et aux esprits. En travaillant sur son dernier ouvrage, il découvre l`existence d`une chambre, la 1408 du Dolphin Hotel, où se sont produites de nombreuses morts inexpliquées et souvent violentes. Malgré les mises en garde du directeur de l`hôtel, Enslin décide d`y passer une nuit.
l’idée de base est intéressante. le film doit être vu comme un huit clos palpitant. un seul personnage et une chambre hantée. du moins d’après le pitch de départ.
le problème c’est qu’on a l’impression que Mikael Hatstrom ne sait pas comment rallonger son film pour rentrer dans le standard normal d’un film.
après une première partie très intéressante avec une tension réelle, le film bascule dans le fantastique et surtout dans le gros n’importe quoi.
john cusack, impeccable comme à son habitude, porte le film sur ces épaules. mais c’est bien l’une des seules choses à sauver sur ce film. a vrai dire il y a trois parties dans ce film : le début (excellent), quand al chambre pète un câble (très décevant et du grand n’importe quoi), et la fin qui est assez plaisante.
jouer sur la suggestion et le fait que peut être l’écrivain pète un câble aurait été génial mais le réalisateur à préféré jouer la carte du je montre tout et n’importe quoi.
avec un très bon début et une fin plaisante, le film arrive à atteindre la moyenne. mais honnêtement on s’y emmerde grave et on sort de là avec l’impression que le film a durer 2h/2h30.
au final, ça reste un divertissement moyen. et hélas encore une mauvaise adaptation de stephen king…
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