Pаpіllоn11 : pоème Lа fаіm de l'hоmme

Si je mens Lady
C'est qu'il pleure et se mélange à la pluie
Quand l'eunuque laid erre
Nous ne retrouverons plus l'age de l'air
Alors j'économise ta substance
Pour obtenir la quintessence
De ta dernière innocence.
Mais à quoi servent les cages de farfadets
Quand les fées électriques sont so far away
Je gaspille la puissance
Pour retarder la déliquescence
De nos pitoyables existences
Quand Lady est en souffrance.
Avant qu'il ne soit trop tard,
Rattrapons l'avance de nos retards.
Avant que ne viennent le grand brouillard
Et que nos yeux deviennent buvards
Dans l'apocalypse de nos silences bavards
Aimons nous vraiment.
Pendant qu'il est encore temps,
Oublions les faux serments,
N'écoutons plus les faux sermons,
C'est en aimant que nous avancerons.
C'est en aimant que nous mourrons.
Le ciel restera toujours trop haut
Nous serons jamais des oiseaux.
Viens cacher sous mon aile atrophiée
Ta silhouette finement ombrée.
Viens poser sur mes lèvres gercées
Le plus beau des baisers.
La poussière des vents sur nous va se poser
Bientôt nous ne pourrons plus bouger.
Pour que tu n'aies pas à le regretter
Ose dés à présent m'aimer
L'éternité risque fort de ne pas durer