Les "Rêves de poussière" des orpailleurs d’Essakane , le premier film de Laurent Salgues sort en salles ce mercredi
La vie des orpailleurs d’une mine burkinabé portée à l’écran. C’est le sujet du premier long métrage du cinéaste Laurent Salgues. Rêves de poussière est le résultat d’une histoire d’amitié entre le cinéaste et les orpailleurs d’Essakane, ville minière du Burkina Faso.
Mocktar Dicko est un Nigérien qui a fui un drame familial, dont il peine à se défaire, pour trouver refuge dans une mine d’or d’Essakane (à ne pas confondre avec l’oasis où se tient le célèbre festival de musique), l’une des plus importantes du Burkina Faso. Le paysan a décidé de devenir orpailleur. Le travail est pénible pour cet homme qui a choisi, désormais, la solitude pour compagne.
C’est l’acteur Oumar Makena Diop, vu dans Le Héros du cinéaste angolais Zézé Gamboa, qui prête ses traits à cet homme qui va découvrir la rudesse et les travers de sa nouvelle profession. « Rêves de poussière est une histoire qui m’habite depuis 10 ans.
Elle est née de cette relation particulière que j’ai nouée avec les orpailleurs d’Essakane. Je voulais montrer la dignité et la fierté de ces hommes chez qui l’on perçoit un mélange d’espoir et de désespoir, d’où ce titre : Rêves de poussière. J’ai essayé de montrer des personnages qui n’arrivent pas à s’échapper de leur quotidien alors qu’ils en rêvent », explique Laurent Salgues, son réalisateur.