LuneDeTrіstesse : pоème Аmоur Mystіc

Le temps grava dans la stèle vos noms
La mort vous réunira, au delà de tous espoirs,
Dans ce mausolée vos dépouilles pour l'Eternité…
Le seule et unique n'a pas de frontières.
Sous prétextes à vos cours d'études,
Votre ardeur vous fût connaître
L'amour charnel auquel votre union,
Maladroitement, mise en secret.
Telle une colombe en cage portant votre engagement.
Quand les roses du matin perdissent leurs voiles…
Brusquement le temps fût à l'orage.
Des doigts d'impolitesses s'élevèrent comme la honte
A vos bêtises qui furent que romance pure et sincère.
Ainsi l'inévitable arriva… Ainsi vous voilà éloigner.
Dame Héloïse là-bas dans un couvent
Et vous, Pierre Abélard, cloitré au monastère.
Malgré vos coeurs lointains, rien n'arrêta votre idylle.
Du maître à l'élève l'étude scolastique continua.
Les souvenirs se remémorent de vos plaisirs amoureux
Qu'ensemble vous humes goutés avec tant de douceurs.
Le fruit de vos mots en vos lettres, immortelles,
Traverse les époques en les rendant célèbres.
Ces mauvais gens offrirent ce goût amer
Versé d'humiliation sous l'image d'une hérésie.
Ainsi, vous privâtes la liberté d'aimer Dame de votre coeur.
Toutefois et malgré tous vents de « on dit »
Vos érudits connurent vos derniers soupirs…
L'ère file au souffle des silences cette patience…
Jour où vos ossements furent réunis à jamais,
Sous ce monument au cimetière du Père Lachaise.
Vous voici réunit dans votre unique demeure