Comme dans les clichés d’Anni Leppälä, une envie d’être vue, d’arborer une robe rouge, comme le symbole d’une féminité ouverte, et une timidité qui se réfugie dans le rêve, qui pousse à se cacher…
Poème plein d’ironie et de justesse de Dorothy Parker : The Red Dress.
I always saw, I always said
If I were grown and free,
I’d have a gown of reddest red
As fine as you could see,
To wear out walking, sleek and slow,
Upon a Summer day,
And there’d be one to see me so
And flip the world away.
And he would be a gallant one,
With stars behind his eyes,
And hair like metal in the sun,
And lips too warm for lies.
I always saw us, gay and good,
High honored in the town.
Now I am grown to womanhood….
I have the silly gown.
Tentative de traduction :
Je me suis toujours vue, j’ai toujours dit
Quand je serai cultivée et libre,
J’aurai une robe du plus rouge des rouges
Aussi belle que vous pourriez imaginer,
À porter en promenade, élégamment et lentement,
En un jour d’été,
Et il y aurait quelqu’un pour me voir ainsi
Et renverser le monde.
Et il serait un galant homme,
Avec des étoiles derrières les yeux,
Et des cheveux comme du métal sous le soleil,
Et des lèvres trop chaudes pour les mensonges.
Je nous vois toujours, joyeux et bien,
Hautement honorés en ville.
Maintenant j’ai grandi à l’état de femme…
J’ai eu la robe idiote.
Dorothy Parker.
Je répète encore que je dois la découverte de cette photographe extraordinaire, Anni Leppälä à dsata. Merci encore.