Ça y est, le gouvernement du Québec a adopté la politique (et son plan d’action) qui nous amènera à réduire de 60 % l’enfouissement des matières organiques d’ici 2015 et à l’éliminer complètement d’ici 2020. C’est une excellente nouvelle, qui semble bien accueillie tant par les gestionnaires municipaux que par les environnementalistes . Reste à voir quelles seront les premières municipalités à mettre en place la collecte des matières organiques, là où elle ne se fait pas encore. L’expérience passée nous a clairement démontré que le compostage domestique est une habitude certes louable qui mérite d’être encouragée, mais que l’effort de ses adeptes n’est pas suffisant pour régler le problème (polluant) de l’enfouissement des matières organiques.
Tout est donc en place, il y a une loi, une volonté et du financement. Les administrations municipales doivent maintenant prendre des décisions fermes et pour cela, les citoyens sont invités à exprimer haut et clair à leurs élus leur désir d’emboîter le pas à l’effort collectif amorcé dans un certain nombre de municipalités québécoises dont, tout récemment, les municipalités de Drummondville, Lévis, Rimouski et les MRC de l’Abitibi-Témiscamingue et du Rocher-Percé. En passant, BRAVO ! à ces plus récentes arrivées sur la vague de la collecte a 3 voies !