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Sud étudiant appelle à la dénucléarisation des universités

Publié le 17 mars 2011 par Mcetv

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Arrêt du financement des projets de recherche dans le nucléaire, ventilation de ces sommes sur les recherches en énergies renouvelables, mise en place des plans verts sur les universités. Telles sont les revendications de Sud étudiant dans le contexte du drame japonais


« Il faut mettre fin aux discours universitaires insidieusement favorables au nucléaire. En sciences dures comme en sciences sociales, de trop nombreuses formations tendent à présenter le nucléaire comme un “progrès“, un “choix inéluctable“ pour les sociétés contemporaines. Il faut rompre avec ce discours, car l’exemple de la catastrophe de Fukushima est la preuve de l’échec de ce discours. Fukushima n’est pas le résultat d’une catastrophe naturelle, mais la conséquence d’une vaste série de choix humains, qui auraient donc pu être évités. »


Par ces mots, le syndicat Sud étudiant, qui s’est exprimé ce matin par communiqué, demande que :

— L’ensemble des financements publics en faveur du nucléaire prennent fin, en particulier la suspension immédiate de la Stratégie nationale pour la recherche et l’innovation et de tout financement visant à financer des recherches nucléaires à des fins militaires et/ou civiles

— Ces financements soient réorientés vers la recherche sur les énergies renouvelables,

— Dans le cadre de la mise en place des « plans verts » sur les universités, rendus obligatoires par le Grenelle de l’environnement, les acteurs/rices de l’université réfléchissent à la possibilité de mettre en place des énergies renouvelables sur les campus afin de sortir des approvisionnements nucléaires.

La Stratégie nationale pour la recherche et l’innovation a été mise en place en 2009 dans l’objectif de trouver des solutions au réchauffement climatique. Le programme entend entre autres « conforter la France dans sa position de leader dans l’industrie nucléaire ». Pour le syndicat, cette Stratégie est un outil aux mains du lobby nucléaire afin que celui-ci bénéficie des recherches publiques.

Pour l’instant, le refroidissement des réacteurs 3 et 4 de la centrale Fukushima-1 reste une opération périlleuse en raison d’un taux de radiations extrêmement élevé.

Photo : centrale nucléaire de Tricastin, situé entre la Drôme et le Vaucluse


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