La Guinée

Bien que la somme des exigences spacio-temporelles, doublée d’un souci irrésolument constant pour tous les Guinéens de revoir, à la hausse le devenir de la nation se fait latent, court sur toutes les lèvres, canalise les débats, fait couler des salives et gicler l’encrier, il ne saurait dans une proportion contenue et raisonnable, de mauvaises augures, de relancer le débat, autour des questions fondamentales de la renaissance, tant souhaitée que convoitée, de la Guinée,  pour ceux qui s’en étaient privés, aux prétextes de l’amorce automatique, du fait du changement, de la stabilité sociale, politique et économique et en invoquant des raisons assimilables à un désir de rassemblement autour des principes et idéaux qui ne traduisent point la volonté générale, ne nourrissent nullement la pensée et la réflexion collectives vouées à créer un nouveau climat de confiance, de consensus et de compromis avérés au sein de la classe politique et des forces vives, encore moins, refléter, un plan d’action qui vient combler la réticence, générer l’espoir et assainir la gestion des deniers publics. A ceci près, raison et force, nous imposent une retenue certaine, un bond dans le passé et une projection futuriste qui nous empêcheraient de glander, tout en nous incitant, à ne laisser filer une occasion aussi solennelle que toujours renouvelée de garder un œil critique, une attention soutenue et un regard perspicace, sur les nouvelles formes qu’est entrain de prendre la marche du pays, tantôt ballotté (le pays) entre souverainisme et tentation de mutation, tantôt pris au piège de la dénégation conceptuelle et la dépravation des valeurs, subséquentes aux agissements épars, disproportionnés et déviationnistes de l’élite, laquelle, titubant et balbutiant sous le poids désormais insoutenable de la désuétude, se laisse distancer par la réalité constitutive d’un large panel d’approche, de conception, d’élaboration et de réalisation des objectifs de développement ciblés . A cela, s’ajouteraient sans nul doute, les premières accointances du nouveau gouvernement, avec la sphère économique, financière, sociale et professionnelle, dans sa tentative de revoir le mode de gestion de certains secteurs et les ressources pouvant être allouées à l’action gouvernementale. Une occasion suffisamment rêvée  et saisissante, laissant émerger peu ou proue, la complaisance entourant les premiers acquis, de l’ère RPG, sur fond de tollé, lorsqu’on voit Alpha Condé même, dans un article paru sur « Guineenews » en date d’aujourd’hui, qualifié d’escroc international ou tout au plus, poursuivit pour escroquerie internationale, à travers une plainte, relative à la résiliation d’un contrat de cession et de gestion du terminal  du port autonome de Conakry, déposée auprès du procureur de la république de Paris, J.Claude Marin, que largement illustrative, d’une nouvelle approche des contentieux commerciaux, résultant de la signature, l’exécution et le respect des clauses contenues dans les contrats, qui lient le gouvernement Guinéen à ses partenaires, aussi bien locaux, qu’étrangers. Un premier faux pas, à mettre au compte de l’altération dissimulée de la fibre du dirigisme, qui transgresse, pourfend et laisse délétère, le dynamisme, la crédibilité, tout en rendant, toute action dubitative et dérivée.