Source Actualitté : La sagesse populaire a pris une claque ces derniers mois. Elle qui voulait, conformément aux titres alarmistes de la presse, que le livre numérique cannibalise le papier, va peut-être avoir de quoi ruminer. Parce que justement, il est plutôt à envisager que le numérique alimente le papier.
Chez les répondants d’une étude du Book Industry Study Group, chez les possesseurs d’un lecteur book, seuls 27 % d’entre eux achètent moins de livres de poche, contre 25 % qui se procurent moins de hardbacks. En revanche, leurs achats en matière d’ebooks ont augmenté de 40 %.
Donc… les achats se poursuivent en multi-format. Mais pas tout à fait. Car 4 % des utilisateurs ont acheté plus de hardbacks et 2 % achètent un nombre croissant de livres de poche. Une manière de considérer qu’il n’existe pas un marché du P et un autre du E, mais bien deux pans dans un monde unique.
De même, souligne FutureBoook, les comportements d’achats n’ont pas vraiment été transformés. 90 % des répondants d’une enquête Verso Digital 2010 Survey of Book-Buying Behaviour, explique qu’ils continueront d’acheter des livres imprimés. Dans le détail, on retrouve 70 % qui achètent plus de 6 livres par an, et 25,8 % qui achètent plus de 13 livres imprimés.
Pour autant, inutile de croire que la croissance sera démente dans le numérique. Les experts se plantent régulièrement depuis 20 ans, et probablement encore aujourd’hui. Si incontestablement, la croissance existe – il suffit de regarder les scores affichés par les éditeurs anglo-saxons, au Royaume-Uni, on reste autour de 3 % des ventes. L’étude de Verso montre que la moitié des interrogés achèteront moins de 5 ebooks au cours des 12 prochains mois.
Reste que le prix des ebooks, hein, encore et toujours…
Bref, rien de nouveau, mais que du prometteur.
Source : Actualitté
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