Marine Le Pen n’est pas un personnage sympathique, et en ces temps électoraux, elle se pose en spectre de son père à la dernière Présidentielle. Certes. Mais de là à lui refuser la liberté d’expression, nous franchissons un cap qui n’est pas très reluisant...
Marine Le Pen est une fine politicienne, infiniment moins cultivée que son père mais bien plus démago. Une des raisons pour lesquelles on la donne en tête d’un hypothétique scrutin s’il avait lieu dans les jours à venir.
La situation en elle-même est déjà ubuesque.
Laissons aux Français le temps de faire la part des choses. Et souhaitons juste que de Gaulle ait eu tort lorsqu’il déclamait du haut de ses 2m 89 qu’ils «étaient des veaux».
La blonde au regard d’acier et aux idées de fer EST présente sur la scène politique. Et les médias se doivent de la représenter au même titre que tous les candidats potentiels.
Alors vous comprendrez mon profond agacement, ce matin, en lisant cette décision de Radio J.
Frédéric Haziza, chef du service politique de la station, annule une émission prévue avec la présidente du FN.
Pourquoi? Des pressions. Juste des pressions. De la part de nombreuses organisations juives. Jusque là, rien d’anormal. Les lobbys font leur boulot. Mais que des journalistes cèdent à ce genre de chantage, je trouve cela inquiétant. Voire désarmant.
Donner la parole, susciter le débat, ce n’est pas encourager ni soutenir, c’est enrichir la démocratie.
En agissant de la sorte, ces organisations elle-mêmes ancrées dans une sorte d’extrémisme idéologique, vont donner encore plus de force et de pouvoir au front national. Le Pen père en son temps avait fort bien compris la méthode. Plus il se faisait rejeter des médias, plus il prenait des points. En jouant le rôle de victime d’un système soudé pour le perdre.
On en a marre de se voir dicter ce que l’on écoute, ce que l’on dit, ce que l’on pense.
Marre que l’on décide à notre place de ce qui est bien ou pas pour nous.
Laissez Marine s’exprimer, nom de Dieu!
Eric Zemmour aussi!
Laissez-nous notre libre arbitre!
Enfin moi, ce que j’en dis, ce n’est, vous le savez, que pour pimenter la polémique n’est-ce pas?
Fanny Lesguillons