Nick T: même s’il n’a jamais rien gagné, j’ai toujours eu un faible pour Jerry Glanville. Il était enthousiaste, il avait un gros accent du Sud, il laissait des billets au guichet du stade pour Elvis et Spider-Man, un personnage coloré…Il a connu un certain succès avec les Oilers, les menant trois fois de suite en séries éliminatoires de 87 à 89. Ces équipes luttaient dans l’excitatnte AFC Centrale à quatre équipes avec les Bengals, les Browns et les Steelers. Une de mes époques préférées de la NFL. Après avoir été viré par les Oilers, il est allé redonner un peu de vie aux Falcons, équipe moribonde à l’époque. Il a au moins réussi à amener l’Atlanta en séries une fois en quatre ans, ce qui était un bel exploit dans ce temps-là. Un moment mémorable: le sympathique Jerry qui félicite un de ses special teamers après que celui-ci ait gelé un botteur, écopant d’une pénalité de 15 v…Jerry était content de l’effort.
Pick: Ditka! Le coach des Bears est le coach le plus divertissant que j'ai connu. Bien avant les envolées lyriques bien connues de Jim Mora ("Playoffs?"), Da Coach délectait les fans avec des déclarations incendiaires et pas du tout politically correct. Il insultait ses joueurs ("We stink! We are absolutely an atrocious football team at this point. We have to play the rest of the season but we would be fortunate... fortunate to win another football game."), il insultait Buddy Ryan qui était coordonnateur défensif à l'époque, il insultait les journalistes qui lui posaient des questions connes ("See that, that's your IQ buddy - ZERO!" en mimant un zéro avec sa main). Bref, personne ne lui échappait. C'était aussi la belle époque où NFL Films mettait des sons électroniques style R2D2 pour couvrir les sacres quand ils montraient des clips audios d'une game. Ça faisait des tounes intéressantes quand on voyait Ditka. Ajoutez à ça le fait que les Bears ont kické des culs en osti sous sa gouverne, qu'il a un excellent resto de ribs et steak à Chicago, qu'il vend une fameuse sauce BBQ, qu'il a une éternelle moustache et qu'il coachait en suit. Un coach complet.
Il a aussi réalisé un excellent vidéoclip
JR: Je vais rester dans les fortes personnalités avec Herm Edwards, l’ancien des Jets et des Chiefs. Son play-calling était conservateur à l’excès, sa gestion de l’horloge plutôt déficiente et c’est vrai qu’il n’a rien gagné. Mais regardez les coachs gagnants de notre époque : Bellicheat (face à fesser dedans), Bill Cowher (face à continuer de fesser dedans même lorsqu’il est à terre) et Tony Dungy (rien contre sa face, mais qu’est-ce qu’il est plaaaaaaaaaaaaaate!). Ce n’est pas le cas de Herm, qui nous a laissé ses citations mémorables comme «you play to win the game» ou «put your name on it». Avouez qu’on est loin de Jacques Martin!! Le combo Herm Edwards et presse de New York était juste trop bon sans compter que ce motivateur hors pair a quand même mené le NYJ aux séries dans 3 de ses 5 saisons dans la grosse pomme. Pas si mauvais quand tes QB sont Vinny Testaverde et Chad Pennington. Puis, pour continuer à sortir du moule, il n’a pas été congédié, mais échangé à Kansas City contre un choix de 4e ronde. Comme Michel Bergeron!! Bon ok, ce n’est pas un bon exemple, mais j’aimais bien le Herm et dans une ligue qui se prend beaucoup trop au sérieux, sa personnalité et ses mimiques seraient encore les bienvenues…
Patate583: Je suis un fan quand même récent de la NFL, depuis le 30 Janvier 2000 alors que les Titans ont perdu contre les Rams au Super Bowl. Je vais donc y aller avec le coach qui m'a fait aimer le football: Jeff Fisher. Fisher a coaché les Titans/Oilers de 1994 à 2010, alors qu'il vient tout juste de perdre son emploi à la fin de la saison. Il était un disciple de Buddy Ryan à ses débuts et la connaissance stratégique défensive a fait son chemin puisqu'en 1988 Fisher à été nommé à 30 ans coordinateur défensif des Eagles de Philadelphie. Il était le plus jeune coordonateur à l'époque. En plus, Fisher a toujours eu une moustache impressionnante!!! Fisher a eu une longue carrière avec mes Titans et je l'ai toujours respecté pour sa durabilité et sa constance. Dommage que sa lutte avec Vince Young ait eu raison de lui...
Wallette: Aujourd’hui je vous parle d’un jeune entraîneur-chef (seulement 2 ans d’expérience) qui ne laisse personne indifférent. Si vous êtes fans des Jets de New York, vous devez sûrement aimer Rex Ryan et sa grande gueule. Pour les autres c’est soit beaucoup de «Love» ou dans la majorité des cas, beaucoup, beaucoup, beaucoup de «Hate». Personnellement je trouve que Ryan pousse parfois trop la note mais j’aime son côté arrogant. J’ai vraiment l’impression qu’il entre dans la tête de ses adversaires (Colts, Patriots en série 2011). En deux saisons comme entraîneur-chef, il a une fiche de 20-12, mais il a surtout mené son équipe à la finale de la AFC à deux reprises. En tant que fan fini des Ravens, je dois avouer que mon admiration envers Ryan vient de son talent pour bâtir des défensives redoutables. Ce n’est pas pour rien qu’entre 1999-2008, les Ravens avaient la meilleure défensive de la ligue. Ryan a apporté son bagage avec lui à New York et la «D» des Jets est maintenant une des meilleurs de la ligue.