L'exemple allemand :
Ainsi après trois villes allemandes, Berlin, Cologne et Hanovre, ce sera plus de 20 communes telle que Stuttgart, qui vont distribuer en fonction de votre vehicule, une pastille de couleur, representant le degrée de pollution emis, à l'instar de l'échelle appliquée à la consommation d'énergie pour un lave-linge, l'ilsolation d'un appartement ou l'etiquette de rejet de Co2 pour les voitures.
L'Italie suit ...
Loin de Naples qui croule encore sous les ordures, la mairesse de Milan, Letizia Moratti, a instauré depuis le début de l'annee 2008 l'Ecopass. Cette taxe pour les véhicules définis comme polluants, donne droits d'accés au centre-ville, selon des horaires bien definis (du lundi au vendredi de 7h a 19h30) et sous bonne surveillance (patrouilles et portails munis de caméras). Les résidents s'acquitant d'une taxe forfaitaire annuelle.
Mais des voies s'élevent : les riches pourront, eux, continuer à polluer... .
Et la France, à quand Paris ?
Les Municipales de 2008 ont permi de mettre à plat les souhaits et les attentes des candidats pour la Capitale.
Par exemple, Françoise de Panafieu, la candidate UMP préfère soutenir le projet Métrophérique de la RATP, rocade souterraine qui relierait tous les terminus des lignes de métro pour faciliter les déplacements de banlieue à banlieue. Pour autant, dans son préprogramme, madame Panafieu ne se dit pas irrémédiablement hostile à des péages sur les autoroutes d'Ile-de-France. Elle souhaite «le lancement d'une consultation populaire à l'échelle de l'agglomération parisienne sur la question du péage urbain».
Du coté de Bertand Delanöe, après avoir développer avec succès le réseau de bicyclettes Velib, le maire sortant préconise d'«étudier la mise en place d'un péage pour les poids lourds circulant sur les axes routiers franciliens, proportionnel au nombre de kilomètres parcourus et au niveau de pollution des véhicules». L'AutoLib est également à l'étude, pour mettre à disposition des parcs de petits véhicules électriques.
Sensiblement different, M. Baudin, élu écologiste entend « rendre payants le périphérique et les autoroutes d’Ile-de-France », en justifiant cette mesure en précisant que la recette de ces nouveaux péages servira à « financer les transports collectifs » franciliens et désengorger ainsi la Capitale.
Le péage urbain entre directement dans la campagne des municipale de Paris, et risque fort de peser dans l'élection.
Il n'est pas impossible que l'un de ces modèles ne soit pas dupliqué en France, d'ici quelques annees, dans l'attente du résultat à Paris, pour des villes comme Lyon ou Marseille qui y reflechissent... .