Darne de flétan
Nous vivons sur une île, au cas où certains auraient oublié ce qu’est une île : une terre entourée d’eau. Bien. Et qu’est-ce qu’il y a dans l’eau… des poissons, plus rarement des humains parce qu’ici, l’eau est quand même vachement froide. Quoique je connaisse quelques courageux faisant partie du club de plongée.
Si, vraiment, il y a un club de plongée, les combinaisons sont très épaisses, le matériel équipé de système anti-gel, ça rigole pas ! La pêche étant interdite en bouteilles, je me fournis en poissons chez le poissonnier, bien que pour certains plongeurs leur plus grand plaisir consiste à déguster une noix de St Jacques par 20 mètres de fond ou moins.
Je me contente des pêcheries et d’un poisson plus vrai que nature, aussitôt pêché, sitôt nettoyé et hop dans nos assiettes et contrairement à Mayotte la chaîne du froid ne risque pas d’être rompue.
POUR 4 PERSONNES
Faire mariner (si vous avez le temps) pendant 1 h
- 4 darnes de daurade
- 4 c à s de jus de citron vert
- Saler, poivrer, « romariner »
(les guillements signifient un néologisme de ma part, je signale au cas où par le plus grand des hasards un nouveau lecteur s’égarerait par ici), ajouter quelques
- brins de romarin
LA CRÈME D’AIL
Poudre et pâte de crevettes
Peler, faire cuire à petits bouillons dans une casserole avec un fond d’eau une dizaine de minutes.
- 1 tête d’ail
- 1 sachet à thé rempli de quelques brins de romarin
Lorsque l’ail est fondante. Mixer avec
- 20 cl de crème liquide
- 1/2 c à c de pâte de crevettes
Un petit coup de mixer plongeant pour alléger.
Snacker les darnes à feu vif (pléonasme, snacker est justement un terme permettant d’avoir à préciser qu’il faut cuire à feu vif) 2 ou 3 mn de chaque côté.
Servir avec la crème et quelques petits légumes.
LA PÂTE DE CREVETTES
La pâte de crevettes est un ingrédient courant des cuisines d’Asie du Sud-Est et du Sud de la Chine. Elle est connue sous le nom de terasi (trassi ou terasie) en indonésien, ngapi (ŋəpi̯) en birman, kapi (กะปิ) en thaï, khmer et lao, belacan (belachan ou blachang) en malais, mắm ruốc, mắm tép et mắm tôm en vietnamien (selon la variété de crevette utilisée1),bagoong alamang (ou bagoong aramang) en filipino, haam ha/ha jeung en cantonais et hom ha/hae ko (POJ: hê-ko) en minnan.
Elle est fabriquée par fermentation de crevette hachées, séchées au soleil puis coupées en carrés. Produit cru, d’odeur forte, elle n’est pas consommée telle quelle, mais doit être cuite. C’est un ingrédient essentiel de nombreux currys et sauces. On la consomme à la plupart des repas en Asie du Sud-Est, souvent comme ingrédient des sauces pour tremper le poisson ou les légumes. (source wikipédia).