Propulsée dans les charts, la chanteuse folk-soul était hier encore étudiante en école de commerce
Révélée par Internet
En 2007, quand elle poste ses premières vidéos sur YouTube, la jeune chanteuse ne se doute pas du tournant que va prendre sa carrière. Contactée en 2008 par Michael Goldman — le fils de Jean-Jacques —, et fondateur de My Major Company, l’étudiante camerounaise de 22 ans accepte d'être produite, après avoir refusé de nombreuses propositions de maisons de disques. Une décision qu’elle ne regrette pas, puisqu’en 48 h seulement, elle récolte les 70 000 euros nécessaires à la production de son disque. Elle est la première artiste du site à atteindre cette somme si rapidement. Grande fan de Michael Jackson, Ben Harper et Eric Clapton, Irma exprime ses influences dans une musique qui fait du bien, entre folk et soul. Entraînant, frais et rythmé, son premier single, I Know, est sur toutes les ondes.
I Know, son premier single
École et musique : « j'ai besoin des deux pour garder les pieds sur terre »
Suite à de nombreux passages télé et radio, son premier album, Letter To The Lord, se retrouve directement en première place ventes sur iTunes. Emportée dans un tourbillon médiatique, Irma n'en oublie pas pour autant les études : « J'ai pris du temps cette année, pour me consacrer à la musique, mais j'ai l'intention de reprendre l'école l'an prochain, confiait-elle au Parisien. J'ai besoin des deux pour garder les pieds sur terre ». Sa maison de disque affirme qu’elle cumule « gentillesse, humilité, personnalité et talent ». Et ce ne sont pas Diam’s et Mathieu Chedid, complètement sous son charme, qui diront le contraire.
Le label My Major Company, qui permet aux internautes de miser de l'argent sur les artistes pour les produire, a déjà été découvreur de talent : Joyce Jonathan et Grégoire lui doivent beaucoup. Il semble que la jeune Irma soit sa nouvelle réussite.
Lauren Clerc
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