Écrit par Cameroon Tribune
Mercredi, 16 Mars 2011 17:00
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Un accord de siège a été signé lundi entre Yaoundé et l'organisation africaine de communications par satellite.
Réduire le fossé numérique. Voilà un des objectifs visés par l'accord de siège signé hier entre le Cameroun et l'Organisation régionale africaine de communications par satellite (en anglais Rascom). Cette ambition a en tout cas été mentionnée par le directeur général de Rascom, dans le mot qu'il a délivré après la signature des documents.
Le Tanzanien Jones Killimbe a en outre dit se sentir chez lui au Cameroun, pays qui permet à son organisation d'avoir un deuxième siège sur le continent (à Douala), après celui d'Abidjan. « Cet accord signifie beaucoup pour Rascom. Nous voulons que les gens communiquent et soient capables de s'intégrer », a poursuivi le Dg de Rascom, ajoutant que la cérémonie d'hier marque le début d'un long engagement.
Joseph Dion Ngute, qui a signé pour le Cameroun, a invité les responsables de Rascom à « tirer pleinement avantage » des facilités offertes par « ce cadre juridique d'exception », tout en respectant les lois en vigueur dans la République du Cameroun. Le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des relations avec le Commonwealth, rappellera que la signature de l'accord de siège représente l'aboutissement de concertations entamées en 2008 entre les deux parties. Selon lui, le Cameroun avait accueilli avec joie la proposition de Rascom d'établir un Centre d'exploitation réseau (Cer) à Douala.
Jones Killimbe a déclaré que la structure est déjà opérationnelle, emploie une quinzaine d'ingénieurs et de techniciens, tous Camerounais, faisant un « wonderful job ». Désormais, le Cer et son personnel bénéficient de privilèges comme l'immunité de juridiction et la jouissance de facilités de type diplomatique.
Après des problèmes rencontrés par son premier satellite, Rascom a lancé un autre engin en août 2010, à qui toutes les données du premier ont été transférées, a indiqué à la presse Jones Killimbe à l'issue de la cérémonie. L'entreprise qu'il dirige a la responsabilité de fournir une réponse globale à tous les besoins de télécommunications identifiés en Afrique à moindre coût. Entre autres, le ministre des Postes et Télécommunications, le ministre délégué au Minepat et le directeur général de Camtel étaient présents au Minrex hier.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 18 mars à 14:37
Quand RASCOM sera-t-il opérationnel? La vraie question est de savoir quand RASCOM sera effectivement en mesure d'offrir des services de télécommunications dans les zones rurales africaines ..pour ce faire, il ne suffit pas d'avoir lancé un satellite ..il faudrait également déployer le segment au sol (station terrienne et backhauling) ...et il faudra de l'argent et du temps pour en arriver là ...il faudra également disposer de terminaux suffisamment bon marché ..et çà ne pourra être le cas que si ces terminaux sont fabriqués en suffisamment grandes quantités ..par millions ! là aussi il faudra du temps et de l'argent ...en conclusion, si les opérateurs historiques ne lancent pas rapidement d'ambitieux programmes d'investissement pour des déploiements à grande échelle la couverture des services RASCOM risque de rester marginale face aux solutions alternatives à commencer par le téléphone mobile ..pour poursuivre la réflexion sur les facteurs de succès de toute stratégie TIC voir l'article suivant: http://www.tic-developpement.com/des-tic-pour-tous-a-chacun-selon-son-besoin-45.html Jean-Marie Blanchard [email protected]