Mardi 8 mars à l’occasion d’errance journalière sur la toile, mon attention est brusquement attirée par une vidéo sur un site dont je ne citerai pas le nom. En effet, cette vidéo dont je ne citerai pas le nom était présentée comme étant un hommage à un artiste dont je ne citerai pas le nom mais que j’apprécie grandement. Ainsi c’est avec un réel enthousiasme que j’entame la lecture de la vidéo.
Très rapidement c’est la déception… Les drapeaux sont en berne, mes yeux me brûlent et ne comprennent pas le lien entre les images et la bande son si attrayante. Pire, s’il s’agissait d’une simple œuvre amateur de monsieur tout le monde faisant à sa sauce l’hommage raté de son idole, mais non, je flaire une récupération. De plus, le concept de la vidéo, dont je ne citerai pas le nom, évoque grandement une autre œuvre dont je ne citerai pas le nom et dont le manque de créativité est palpable.
N’en déplaise aux partisans de la bien-pensance, l’art ou du moins le créatif se discute. J’ai donc entamé l’écriture d’un article, dont je ne citerai pas le nom, sur cette œuvre, dont je ne citerai pas le nom, dans le but d’exprimer un avis, certes dur, sur une vidéo à mon goût hautement critiquable. Et voilà qu’une horde de commentaires afflue, nous taxant, non sans une certaine grossièreté, de personnages irrespectueux.
Si les choses en étaient restées là … Mais non ! On m’appelle personnellement chez moi, laissant un message témoignant de l’urgence de la situation. Stupeur, il s’agit de la boîte de production dont je ne citerai pas le nom. Trop tard pour rappeler, j’entame donc une nuit paisible, m’endormant sur le coussin moelleux de commentaires haineux. Le lendemain matin, un curieux mail dont je ne nommerai pas l’expéditeur m’impose le retrait de l’article par une élégante mise en demeure, taxant mes propos de diffamatoires.
Pourtant cet écrit n’attaque par aucun mot les personnes de cette réalisation dont je ne citerai pas le nom, mais davantage la mise en scène et la démarche de récupération d’un artiste dont je ne citerai pas le nom.Je comprends alors l’affluence de mails haineux émanant sans doute de l’ensemble de la Team ! L’article est finalement retiré devant un chantage concernant les crédits photos utilisés.Je pose donc la question : dans un monde où les artistes libres penseurs sont récupérés par la bien-pensance à des fins spéculatives, qu’en est-il de la liberté d’expression ?
A l’attention des plaintifs, dont je ne citerai pas le nom.
J’espère ne pas être victime de quelconques pressions, ayant pris la précaution de ne pas citer ceux dont je ne citerai pas le nom. S’il vous plaît par une « présente » future, j’aimerais éviter une mise en demeure.