Une fonction essentielle
Les fonctions de l'encadrant intermédiaire, telles que définit par le journal officiel (JO), sont " les fonctions exercées par des cadres agissant entre la direction générale et d'autres cadres". Concrètement dans le cadre des des services d'aides à domicile, l'encadrant intermédiaire va veiller à la gestion des ressources humaines ou à l'animation d'équipe.
Face aux législations de plus en plus strictes en terme de qualité, et au vu de l'explosion du secteur, le rôle de l'encadrant sera également de veiller au suivi de qualité ainsi qu'au développement commercial de l'entreprise.
Des professionnels pas si nombreux
D'après l'enquête réalisée par l'agence nationale de services à la personne (ANSP) et le groupe d'études sociales et économiques (GESTE), en 2010, ils étaient près de 14000 encadrants intermédiaires à exercer leurs fonction au sein d'un organisme agréé de services aux personnes (OASP) , qu'il soit public, privé, associatif ou commercial. En moyenne le nombre d'encadrant est de 1 pour 40 intervenants (aide au ménage, soutien scolaire, garde d'enfant, bricolage, aide aux personnes âgées, ...).
D'après la cinquantaine d'employeurs et les 40 encadrants interrogés pour l'étude, près de 2800 encadrants intermédiaires supplémentaires devraient être recruté d'ici 2015, que ce soit en raison de départs en retraite ou de l'augmentation de l'activité et des besoins en services à la personne.
Un poste majoritairement féminin
L'étude à également permis de dresser le profil type de l'encadrant intermédiaire. Il s'agit ainsi très majoritairement de femmes (90 %), âgées de 25 à 35 ans. Les encadrants sont issus le plus souvent du secteur sanitaire et social (bac + 2 voir + 3 dans ce domaine), notamment pour ceux exerçant dans les associations (ADMR ou autre). Les encadrants intermédiaires cherchent souvent à développer de nouvelles compétences et recherchent une formation supplémentaire (65 %) notamment dans le domaine de l'encadrement et le management.
3 parcours pour un poste
Pour les employeurs interrogés, bien que certains diplômes ou formations soient nécessaires, c'est essentiellement la motivation et la maturité qui sont recherchés. Ainsi, les chasseurs de têtes s'attachent tout particulièrement à 3 secteurs :
- le développement marketing (après une formation en BTS ou en école de commerce) ;
- le secteur sanitaire et social ( avec diplôme ou expérience dans la prise en charge et la gestion de personnes dépendantes) ;
- les ressources humaines (après une formation, un diplôme ou une expérience réussie dans la gestion humaine et le suivi des collaborateurs).
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