Depuis vendredi dernier, le monde a changé. Depuis le tremblement de terre d’une magnitude avoisinant le 9 et le Tsunami qui a causé tant de dommages et qui ravagé tant de vies humaines, on réalise que la vie ne tient qu’à peu de choses et que la sécurité – ou le sentiment de sécurité – peut basculer très facilement.
Depuis 1945, le Japon a connu une croissance pour devenir, jusqu’à tout récemment, la deuxième économie mondiale après les États-Unis. Maintenant supplantée par la Chine depuis janvier, elle n’en demeure pas moins une puissance économique (la troisième) à ne pas négliger. Pourtant, elle devra maintenant relever certains défis; La catastrophe naturelle apporte ses effets secondaires avec les problèmes nucléaires que subissent certaines centrales atomiques. Il faudra un certain temps pour nettoyer et reconstruire. Le chroniqueur René Vézina expliquait (sur les ondes du 98,5FM lundi le 14 mars) que seulement 1 japonais sur 7 était assuré pour les dommages causés par des catastrophes naturelles. « Les autres doivent repartir à zéro! ».
Il faut savoir que le Japon est LE pays le plus endetté au monde. Avec un endettement représentant plus de 200% de son Produit Intérieur Brut (PIB), la marge disponible pour relancer l’économie est très mince. Et pourtant, la Banque Du Japon a injecté un peu plus de 180 milliards de dollars dans l’économie nippone suite à la catastrophe.
Il faudra un certain temps pour que l’économie japonaise puisse se relancer. Évidemment, il y aura des dépenses d’infrastructures pour reconstruire les zones sinistrées, ce qui devrait stimuler l’économie. Par contre, cela ne se fera pas avant que « la question nucléaire » sera réglée. Enfin, pour un pays axé vers l’exportation de produits de consommation (que l’on pense à l’automobile ou l’électronique), il faudra un certain temps pour remplacer main d’œuvre disparue lors de l’événement tragique de vendredi dernier.