Les16Tres Sages Conseils de Saundra Schimmerlpfenning Avant de Faire Un Don Pour Le Japon

Saundra Schimmerlpfenning,Donor Educator / Independent Consultan, The Charity Rater, LLC :Forte de son expérience  elle donne ses  conseils pour faire un don
Je vous ai traduit son article
En effet je me rappelle qu'au temps de la famine en Ethiopie, une amie en poste là bas nous avait supplié de ne rien envoyé car la farine envoyée était revendue et servait à fabriquer le pain des privilégiés ;De même en résidence à Pékin j'avais été étonnée que le chef d'une ONG internationale puisse avoir le train de vie d'un ambassadeur
Alors oui, donnons, mais apprenons à donner
"Give and Live"

1)Déterminer si le pays est prêt à accepter l'aide internationale
Avec toutes les photos et vidéos de destruction sur les nouvelles du soir, il peut sembler impossible que les gouvernements ne veuillent  pas de l'aide extérieure. Cependant, juste parce qu'il a été un désastre ne signifie pas que le gouvernement local et des organisations humanitaires locales ne soient pas capables d'atteindre et d'aider ceux dans le besoin Avant d'envoyer votre don découvrez ce que, le cas échéant, l'aide du gouvernement  permet. Vérifiez si l'organisme d'aide  à qui vous envisagez faire un don offre le même type d'assistance
2)Choisir une organisation sans but lucratif Il ya des centaines d'organismes qui répondent à la plupart des catastrophes,
Prenez le temps d'évaluer un peu avant de donner.
Recherchez des organisations qui opéraient dans le pays avant la catastrophe,  car ils seront en mesure de répondre plus rapidement et connaissent la culture locale, la politique et seront  mieux à même de  répondre aux besoins. 
Donner aux organisations locales est malheureusement plus difficile: comment les connaitre, leur faire un don en ligne, s'elles n'ont pas de site , elles sont peut être en anglais .
3)Où trouver des listes d'organisations impliquées dans les efforts de d'aide:InterAction pour les organisations des États-Unis
Reliefweb.int pour les organisations de différents pays
Dochas pour les organisations d'aide irlandaises
ICRC  en français , liste des organisations internationales
4)Privilégiez  les organisations ayant une expérience antérieure et de l'expertise
Il ya beaucoup d'argent après les catastrophes très médiatisées. 
 Il est tentant de répondre même si l'organisation n'a pas d'expérience préalable dans ce domaine, car il est désormais facile de lever des fonds
Après le tsunami de 2004, de nombreuses organisations sans expérience préalable ont  construit des bateaux ou de maisons. 
J'ai assisté à une cérémonie de remise où les bateaux ont  coulé lle jour même  de la cérémonie, car ils n'avaient pas été correctement scellés. C'est de l'argent gaspillé. Assurez-vous que l'organisation a une expérience préalable dans leurs projets.
5)Ne donnez pas à un projet simplement parce qu'il est "sexy"
Les projets de récupération  qui peuvent être   attrayants pour les donateurs - telles  les orphelinats ou des bateaux - sont plus faciles à financer, mais peut-être  ce n'est pas le plus nécessaire.
Après le tsunami de 2004, les orphelinats ont été construits  en trop grand nombre. De l'argent a été donné à des orphelinats en Indonésie  en si grande quantité que certaines familles ont abandonné leurs enfants dans les orphelinats parce qu'ils ne pouvaient pas les nourrir et les vêtir. 
Il eut été préférable que  si les dons viennet en aide à la famille afin qu'elle puisse s'occuper de ses enfants elle-même. On a reconstruits plus de bateaux qu'il n'en avait été détruit ce qui a entrainé  une réelle préoccupation pour la surpêche.
6)N' affectez pas  des fonds
L'organisation est sur ​​le terrain et  elle a une meilleure idée que vous   de ce qui est le plus nécessaire. Consacrer des fonds peut forcer l'organisation à dépenser de l'argent où il n'est pas nécessaire et l'empêcher de financer les projets qui sont le plus nécessaires . 
Après le tsunami en Thaïlande, une organisation avait de l'argent affecté à deux camions de riz. Au moment où ils sont arrivés dans la zone ? quatre mois après le tsunami, les livraisons de riz n'étaient plus nécessaires. Parce que l'argent avait été affecté spécialement à cela,  l'organisation a dû contacter les donateurs pour obtenir la permission d'utiliser l'argen différemment, ce qui est une perte de temps.
Si vous faites confiance à l'organisation, laissez les  prendre des décisions professionnelles sur la façon d'utiliser au mieux votre don,
7)N' évaluez pas  une organisation  sur le montant dépensé en frais d'administration
Le montant qu'une  organisation consacre à son administration  n'est pas une  indication de sa qualité. La pression pour maintenir les coûts d'administration peu élevés peuvent conduire des organisations  à être en sous-effectifs, à embaucher du personnel non qualifié qui ne peuvent pas avoir les compétences pour faire leur travail. 
Les organisations peuvent offrir à leur personnel les outils et les ressources nécessaires pour bien faire leur travail. Ou bien elles peuvent se concentrer sur des programmes moins couteux, mais aps toujours nécessairese. En outre, les coûts du projet et les coûts d'administration sont faciles à manipuler.
8)Vérifiezla légitilmité des  organismes sans but lucratif avant de donner
Après le tsunami de 2004, il y avait plusieurs faux organismes de charité créée
En Thaïlande, un homme a pris des photos de maisons en construction et a ensuite affiché les photos sur son propre site en disant que c'était le travail de son organisation. Les donateurs devraient vérifier que les organismes sans but lucratif est réel avant de donner.
Si l'organisation a été en opération pendant un certain temps il devrait y avoir une histoire d'entre eux sur le Web, y compris des liens vers des conférences de leur personnel
 ne pas donner de l'argent à quelqu'un qui a  envoyé un e-mail factice ou  créé une fausse page Facebook.
9)Ne vous attendez pas que les fonds soient dépensés immédiatement
La phase initiale des secours englobe recherche et de sauvetage,  soins médicaux immédiats, nourriture, eau et abri. Après cela, c'est la  phase de reconstruction qui commence.
Les organisations qui se sentent la pression des bailleurs de fonds pour achever leurs travaux rapidement peuvent essayer d'accélérer leur travail , oubliant d'inclure les  bénéficiaires de l'aide dans  le processus de prise de décision,  évitant la coordination avec d'autres organisations, ou en  terminant projets avant qu'ils ne soient capables de survivre 
En Thaïlande, il ya eu de nombreux cas de maisons construites avant que  le titre foncier n'ait été accordé, ce qui créé des litiges. Certaines familles ont  perdu leur maison quelques années plus tard. 
Donnez aux organisations suffisamment de temps pour s'assurer qu'elles fournissent l'aide de la meilleure façon possible.
10)Envisagez  vos dons  plus tard, dans le processus de reconstruction
Immédiatement après une catastrophe  c'est temps de collecte de fonds de choix pour  les organismes sans but lucratif.
Les appels sont émis avant qu'il y ait une idée claire de ce qui est nécessaire ou à quel point ils peuvent aider. Si un organisme reçoit plus d'argent qu'il peut utiliser pour le type d'aide qu'elle fournit, on a une des quatre options. 
*détourner les fonds excédentaires à d'autres programmes dans d'autres pays,
* fournir une assistance au-delà de ce qui est réellement nécessaire,
*se déplacer hors de son domaine d'expertise et de faire des projets, 
*sous-traiter d'autres organismes de travailler dans d'autres domaines. 
La reconstruction après une catastrophe prend des années, attendez quelques semaines ou des mois avant de donner tout ce que vous comptez donner vous permettra de prendre des décisions de financement supplémentaires une fois que la situation sur le terrain est plus claire.
11)Ne'envoyez pas d'habits
Après le tsunami, des tonnes de vêtements usagés ont été donnés, en grande partie inadaptés au climat et à la culture. Il y avait des chapeaux d'hiver, manteaux, gants et donnés dans le sud de la Thaïlande et les montagnes de vêtements donnés ont été jetés à côté de la route en Inde
Des dons de biens peuvent obstruer les ports et empécher  les secours  de passer. 
S'il vous plaît pas  de médecaments, de vêtements, de lait maternisé ou d' aliments :Cela ajoute à la confusion,on peut  détourner les ressources, et cela peut amener à la  dépendance.
12)Pas  de bénévolat à titre individuel
Beaucoup de gens veulent faire du bénévolat 
Sauf si vous avez une compétence particulière et parlez la langue
Les populations locales ont besoin de travail  car beaucoup d'entre eux  ont perdu leurs moyens de subsistance dans la catastrophe. 
Même si vous avez un métier spécialisé, tel  médecin ou  architecte, vos formations  ne peut être reconnues dans ce pays. 
En outre, personne ne vous prendra si  vous n'avez pas d'expérience préalable  de catastrophe et de la formation.
13)Faites  un  don d'un montant égal d'argent à des programmes de préparation aux catastrophes
Les programmes qui aident les collectivités à préparer et à réagir aux catastrophes et à sauver plus de vies sont plus rentables que les grandes opérations de sauvetage après le désastre
Cela devient encore plus important avec le taux croissant de catastrophes naturelles
Après chaque catastrophe les premiers à réagir sont les voisins, les amis, la famille et les équipes locales de réponse aux catastrophes. 
Envisagez de faire don à des organisations dans d'autres pays - ou même votre propre ville - que les communautés aideront à préparer et à réagir aux catastrophes futures.
14)Ne pas en charge les adoptions ou les évacuations d'orphelins
Après chaque catastrophe, il ya des tentatives d'adopter ou d'évacuer des orphelins
Toutefois, bon nombre de ces «orphelins» ont des parents ou d'autres parents qui  désespérés  qui veulent s'occuper d'eux. La priorité devrait être mise sur les efforts pour réunir les enfants avec leurs parents.
15)Ne  pensez pas  qu'il existe un organe de supervision et de régulation de l'aide
La plupart des gens supposent que certaines entités, telles que l'ONU, supervise l'aide internationale pour s'assurer que c'est bien fait et  qu'elle va  là où c'est   le plus nécessaire. 
En réalité, l'ONU n'a aucun contrôle direct sur les organismes sans but lucratif, ce qui rend difficile de coordonner les efforts de secours et d'assurer  que toute l'aide fournie est appropriée . 
Les deux tentatives de créer un organisme de réglementation, une fois en vertu de l'ONU, et une fois en vertu de la Ligue des Nations ont échoué..Il appartient au gouvernement touché par la catastrophe de surveiller et de contrôler le flot de l'aide dans son pays.
Cela peut être impossible pour de nombreux gouvernements locaux
16)Prenez le temps de prendre des décisions éclairées
Prenez le temps de comprendre la situation et prendre des décisions donateurs instruits.
 Le site de Saundra Schimmerlpfenning
 http://goodintents.org/about