Соeurh : pоème UN TIС СОMMЕ LЕS АUTRЕS

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

En train d'Alger, j'ai vu ma pure innocence

Je me suis rapproché de ma petite enfance

Mon coeur bat l'existence

Dans le creux de sa joue, rêve puissant m‘enfante

La fougère rose du sourire, sa voix m'enchante

Danse mon coeur, danse et chante

Son parfum inchangé, j'expire le passé

Déchire l'âme d'un beau bonheur trépassé

Corps laiteux teint massé

Je transpire la sphère, l'hiver en cristal

Blanche nature dans un flocon fin mistral

Pansé en neige plus pâle

Elle contempla mes yeux d'un souffle inconnu

J'ai chuchotais dans ses cheveux, à son cou nu

Bon vieux temps revenu

Mon baiser d'opium marque tes lèvres braves

Ton tilleul doit pas oublier nuits chaudes graves

Mes tendresses esclaves

Joue en gouttes sueurs frappent ses paupières

Poudres tièdes roulantes brulantes en pierres

T'oublier en prières

Vibrant ma peau mon corps, l'âme jusqu'à l'échine

Le plus pur amour dans mon étui en fleur fine

Une image divine