Avec ce tourbillon du monde dont même l'axe se déplace et dont les foyers de révolte s'allumentde ci-de là, le printemps des poètes pourrait passer inaperçu. Cette poésie qui nous est indispensable comme le sont le souffle du vent ou le soleil fête son 13e printemps et pourvu que cela lui porte bonheur. Jusqu'au 21 mars plus particulièrement, le programme est chargé pour le télécharger :http://www.printempsdespoetes.com/index.php
"Se reconnaître tributaire des infinis visages du monde,
c'est sans doute, comme le voulait Hölderlin, habiter en poète sur la terre."
Jean-Pierre Siméon, Directeur artistique
Internationale poésie qui fait (faisait) son printemps au Japon également où Les Souffleurs, commandos poétiques se sont rendu pour escorter l’avancée du front de floraison des cerisiers, avec des souffleurs japonais et français. Mais la poèsie a été balayée par la catastrophe qui s'abat sur l'île nippone et que dit la poésie du désastre ?
D'autres le sauront peut-être, moi j'ai juste déniché ce petit poème, quelques vers pour manifester une tristesse partagée, je ne sais pas quoi faire d'autre alors je le fais :
A eux
Wakayama Bokusui (1885-1928)
Ne voyez-vous pas comme il est triste cet oiseau blanc
Ni le bleu du ciel ni le bleu de la mer
Déteignent sur lui
Qui flotte dans le vent.
Combien de monts, combien de fleuves faudra-t-il franchir
Pour ce pays ou finit la tristesse
Aujourd'hui encore, ah, partons