Le livre d’économie le plus lu aux USA n’est pas Diablo mais…

Par Benard

Lundi 18h30… L'attention de toute la gente féminine de ma maisonnée est captivée par une série télévisée intituléeDiablo(J'écrirai un billet sur les feuilletons de 19h que les femmes ivoiriennes apprécient tant.Pfff!!!). Franchement, je préfère m'occuper à autre chose. Dans mes errements cybernétiques, je décide alors d'en apprendre plus sur les origines du nom dece blogque je me plais à visiter quotidiennement sans modération. Je découvre alors qu'il s'agit d'une“adapation économétrique”du nom économique Freakonomics(j'ai perdu le lien qui le mentionne. Je le met en commentaire une fois retrouvé.).

Freakonomics, parlons-en…

Freakonomics qui est la contraction deFreaketEconomicssignifieéconomie saugrenue. Ne vous laissez pas impressionner par les grands mots. Je pense personnellement que le concept Freakonomics devient un peu plus clair avec la devise de ses auteursSteven Levitt(économiste)etStephane Dubner(journaliste):The hidden side of everything.Ils militent tout deux pour une économie plus proche de la réalité des faits sociaux. Freakonomics(2005) estle livre d'économie le plus lu aux Etats-Unis(sourcewiki). Et pour cause, l'idée maîtresse de Levitt qu'il convient de garder à l'esprit est que“l'économie consiste à distinguer  corrélation et causalité”. Il dresse des parallèles étonnants, volontiers provocants, pour mieux comprendre certaines tendances économiques (commele rapport existant entre instituteurs et lutteurs de Sumoou encoreles membres du Ku Klux Klan et les agents immobiliers). Ils montrent par exemple que:

Verbatim

Que les enfants auxquels on a donné un prénom « typiquement noir » (Imani, Ebony, Shanice, etc. pour les filles, DeShawn, DeAndre, Marquis, etc. pour les garçons) ont un avenir économique et social beaucoup plus désavantagé que ceux portant un prénom « typiquement blanc » (Molly, Amy, Claire, etc. pour les filles, Jake, Connor, Tanner, etc. pour les garçons). Par exemple, les expériences de testing à l’embauche montrent que les candidats à « prénoms blancs » reçoivent plus de réponses des employeurs potentiels que les candidats à « prénoms noirs ». Mais les enfants ayant un prénom « typiquement noir » tendent à avoir une mère non mariée, pauvre, sans éducation, vivant dans un quartier pauvre et … ayant elle-même un prénom typiquement noir. Si un prénom « typiquement noir » tend à être associé à un devenir économique et social désavantagé, c’est ainsi beaucoup plus comme un indicateur que comme une cause.

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