Les anonymes, de R.J. Ellory

Par Benard

Rédigé parCécile Pellerin, le mardi 15 mars 2011 à 15h10

Un tueur en série, le tueur à rubans, sévit à Washington. Il assassine des femmes et laisse à leur poignet un ruban de couleur. Au commissariat du 2e district, deux hommes sont chargés de l’enquête.

Albert Roth, « un homme d’un professionnalisme pointilleux, respectueux des procédures et des règles, qui réfléchissait pour deux chaque fois qu’il le fallait » et Robert Miller, sombre et fatigué, pétri de souffrance, « toujours sonné par ce qui lui était arrivé, avec le sentiment d’avoir réchappé à un horrible accident de voiture ».Un homme mystérieux et solitaire, qui, au fil des pages, se révèle sans doute plus humain, honnête et juste que la plupart de ses collègues.

Pendant près de la moitié du livre, les deux commissaires enquêtent sur ces meurtres horribles et semblent traquer un psychopathe. La construction particulière du roman, déjà utilisée dans « Vendetta » offre au lecteur une alternance de récits qui accentue sa propre tension nerveuse, accélère son rythme cardiaque et l’essouffle même parfois (il y a quand même près de 700 pages).

Tour à tour, les policiers donnent leur point de vue et un homme, John Robey, présenté comme le meurtrier, s’exprime en parallèle et renverse leurs présomptions.

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http://www.actualitte.com/dossiers/1334-washington-meurtres-enquete-gouvernement-assassinat.htm