Votre nouvel album Yes Futur va sortir le 14 mars 2011. Pourriez-vous nous décrire l’ambiance ?
Markus : C’est un album qui mêle toutes nos influences. Au début cela peut sembler bizarre il y peut avoir du reggae du métal…C’est un album nomade. Pour la première fois, il y a un producteur américain qui est venu nous soutenir de l’extérieur. On s’est ouvert à d’autres musiciens, c’est un groupe qui a 30 ans et qui vivait replié sur lui même toute ces années. Et là on a décidé de s’ouvrir.
Carton : Il y a un musicien chinois qui joue du violon, des tziganes, Didier Super….
Pourriez-vous nous parler de votre collaboration avec Didier Super?
Carton : On l’a rencontré, on devait faire un concert dans le Jura en été. Mais il a eu un gros orage, alors le concert a été annulé. Du coup on a dit aux gens qu’on allaient improviser un truc dans des buvettes du festival. On s’est mis sur les tables, on a chanté, c’était super. Et Didier a fait pareil. Ensuite à chaque fois qu’il jouait quelque part, nous on y allait ou il venait nous voir.
Markus : On est devenu vraiment potes, c’est assez rare de rencontrer des gens et de sympathiser, c’est une bonne rencontre. De toute façon, on a fait ça que pour le fric car c’est vraiment le cynisme absolu !
Carton : Quand on a fait le clip Y’en A Marre on a pensé tout de suite à lui ! Car ca faisait vraiment toute une équipe de déjantés !
Markus : Il nʼy avait que lui qui pouvait se foutre de notre gueule et que ça soit marrant.
Pourriez-vous nous expliquer vos choix de lieux d’enregistrements, jʼai lu que vous aviez enregistré sur une falaise, dans une cuisine, vous pouvez nous en dire plus ?
Carton : On a aussi enregistré dans ma région, le Lubéron et près de Marseille. Dans un endroit qui sʼappelle Sivergue où il y a au bout de la route une falaise où il un son incroyable.
Mais vous décidez en groupe des choix ?
Markus : Pas vraiment, Pour cet album on sʼest laissé porté par les choses. On a enregistré des voix chez Carton et tout lʼalbum sʼest fait comme cela sans que tout soit prévu ou carré. Cʼétait notre désir de ne pas se mettre de pression absolue, ni dʼhoraire. Cʼest un vrai plaisir dʼêtre sorti des murs.
Carton : Ça respirait la liberté comme un concert
Photos et interview par © Delphine Ghosarossian
Mots-clefs : Raoul Petite
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