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Après l’apocalypse nucléaire : MALEVIL, roman de Robert Merle

Publié le 16 mars 2011 par Mpbernet

malevilLa critique de Claude :

En ces temps de nouvelles peu réjouissantes, les auteurs de ce blog se souviennent d’un livre paru en 1991, et qui se passe dans la campagne périgourdine chère à leur cœur, à quelques kilomètres au nord de Fumel : MALEVIL par Robert Merle (1908 - 2004).

Par une belle après midi, un groupe d’amis soutire le vin nouveau dans la profonde cave d’un château médieval ; une fête à la française, un petit coup de rouge entre copains et voisins. Soudain, une énorme explosion, et comme une vague de chaleur qui se propage dehors. Nos héros sont assommés par la chaleur, mais ils échappent au pire, comme Louis Auguste Cyparis, rescapé unique de l’explosion de la Montagne pelée à la Martinique (8 mai 1902), qui dut son salut au cachot profond où l’avait conduit une bagarre.

A la sortie, spectacle de désolation : toute la campagne est brulée et désertique, et aucune vie humaine, animale ou végétale ne subsiste.

Le roman, qui est un conte philosophique sur le pouvoir dans les sociétés, décrit la lente convalescence de cette petite communauté, et les luttes qui l’opposent aux bandes armées issues du désastre.

C’est un grand livre, comme, du même auteur, Week end à Zuydcoote, sur le siège de Dunkerque, La Mort est mon métier, terrifiante biographie du commandant du camp d’Auschwitz, et la série historique des « Fortune de France ».

MALEVIL, de Robert Merle, Poche, 636 p. 9,40 € chez Amazon


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