On s'amuse d'à peu près tout : des caniches partouzards, de la fausse héraldique pop/critique, des vidéos décalées, du détournement des icônes de Robert Indiana, des incursions dans la peinture plus classique à coup de pâtes alimentaires.
Bien dommage que le Sida ait emporté deux des membres actifs, si l'on ose dire, de ce singulier ménage à trois.
Inci Enviner, elle, est présentée comme une artiste majeure de la scène turque contemporaine. Croyons le musée sur parole et amusons nous de ses deux énormes projections vidéos où s'agitent un petit peuple de gnomes perdu dans un espace inutile. Ses dessins à l'encre sont également de qualité. S'il n'y avait qu'elle en cause, on serait chaud partisan de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne !