Alors que la venue du président américain se profile à l'horizon, l'ambassadeur des Etats-Unis au Brésil, Thomas Shannon, a tenu à rappeler les nombreux points communs entre son pays et le peuple brésilien: " Il y a bien sûr des divergences sur certains points, les brésiliens ayant des opinions tranchées sur certains sujets mais d'une manière générale, nous sommes d'accords sur de nombreux points avec nos amis brésiliens."
Ces dernières années, de nombreuses frictions ont opposées le gouvernement de Lula à celui des Etats-Unis, notamment sur les relations politiques avec Cuba, le Venezuela, Honduras et le Moyen Orient. Shannon ajoute que la visite d'Obama, qui prolongera son séjour en Amérique latine par un crochet vers le Chili et Salvador, est une preuve de l'importance du Brésil et de Brasilia aux yeux de Washington. L'ambassadeur met en avant l'importance symbolique de la rencontre entre le premier président africain des Etats-Unis et la première femme présidente du Brésil.
Pour Shannon, Barack Obama souhaite mettre en avant "la manière dont le Brésil a réussi à développer son économie tout étant une grande démocratie ainsi que les grands progrès réalisés pour mettre fin à la pauvreté." Bien entendu, le président américain parlera business avec son homologue, notamment des 36 avions de combat F18 que le président souhaite imposer à l'armée brésilienne, au grand dam du concurrent français de Dassault Aviation, le Rafale et du concurrent suédois Gripen. Il s'agit d'un contrat de plusieurs milliards et Obama ne fera pas de cadeau à Nicolas Sarkozy, également très impliqué sur ce dossier.
Obama sera à Rio de Janeiro dimanche prochain après sa visite avec Dilma Rousseff à Brasilia. Le président américain visitera une favela et aura l'occasion de mieux découvrir une ville qui accueillera la coupe du monde 2014 et les JO de 2016.
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