Titre: Larrons
Édition: Éditions Aux forges de Vulcain
Quatrième de couverture: « Dans Paris prostitué souvent le soir je les vois
les princes dérisoires de la nuit les beaux étalons
castrés qui raclent le sol de leurs sabots précieux
avant de s’élancer trotteurs hystériques efféminés
dans les courses poussives des prix crépusculaires
je sens le souffle idiot de leurs naseaux camés
je vois leurs yeux aveugles se noyer en souriant
dans l’effondrement des paupières et des cernes
au fond boueux exsangue de leurs tristes orbites
et par ennui je mise quelques heures précieuses
sur l’une de ces carnes qui fuit sans fin l’abattoir.
Ce livre n’était tout simplement pas pour moi. Amoureux de la concision et de la simplicité, j’aime que les phrases commencent par une majuscule et se terminent par un point.
Les Larrons sont ces gens du banditisme. Leurs univers est fait de drogue, sexe alcool et co ! La prostitution, les règlements de compte, les meurtres, ces larrons évoluent dans un univers bien glauque et noir. Et bien qu’ayant à peine 100 pages, ce livre est des plus difficiles que j’ai eu à lire. L’absence totale de ponctuation est quelque chose qui m’a beaucoup gêné. Cela rend la lecture presque pénible. Mais des fois, j’ai pu trouver le bon rythme, et comme une chanson de rap, ou comme du slam comme l’a dit une journaliste, il m’est arrivé de rentrer parfois dans l’histoire. Mais ce fut rare.
Je regrette que ce livre ne m’ait pas tant plu. L’univers me plait, les mots aussi, l’absence de ponctuation lui a été fatale à mes yeux.
Je suis curieux de savoir ce qu’en pensent les amateurs du noir. Je le leur conseille, de l’essayer du moins.
Livre reçu et lu dans le cadre d’un partenariat avec BOB et les éditions Aux Forges de Vulcain.
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