Au cas où vous auriez manqué l’avant-première de ce film au dernier festival méditerranéen de Montpellier, rattrapez-vous d’urgence car il sort enfin en salle. Suivez ce conte où un jeune photographe, embauché pour immortaliser le corps d’une jeune et belle mariée défunte, en tombe amoureux. L’image obsédante et l’aura révélée par ce reflet sur papier glacé n’auront cesse de hanter le jeune artiste.
Cependant, si vous n’êtes pas fan de la lenteur et du contemplatif, ce n’est pas un film que je vous conseille d’aller voir. Car le dernier film de Manoel de Oliveira a quelque chose de « flottant », une impression que le temps s’arrête, peut être qu’il n’a jamais existé. Rien dans le film ne témoigne que l’intrigue se déroule en 2010, pourtant cela est bien possible, mais rien n’est sûr.
C’est un univers parallèle où la mort est belle, où le temps importe peu. C’est une pause d’une heure trente dans nos vies. Le réalisateur portugais, vieil homme de talent, nous offre un film qui n’a pas d’âge et qui n’en aura jamais : un chef-d’œuvre.
Le film est en salle au Diagonal Capitol dès Mercredi 16 Mars à :
- 13h40
- 15h45
- 19h45
- 21h50
Trailer « The Strange Case of Angelica » (L’étrange affaire Angélica) from Epicentre Films on Vimeo.