Répondant à son ex qui s’était vautré avec délice dans la peoplisation sur le canapé rouge du Michel Drucker, le premier secrétaire du PS, s’est laissé aller sur Europe 1 (pas bête de choisir la radio de Jean-Pierre Elkabbach qui la hait pour tâcler Ségolène Royal…) : "je pense que sur ces questions qui sont de l'ordre de l'intime, il faut avoir une règle simple, au-delà de la douleur de la séparation. La règle simple c'est que nous ne pouvons pas mélanger, confondre, la vie politique et la vie personnelle". Pas de doute, il était grand temps qu’ils se séparent. Pas de doute non plus sur le fait que l’ambiance est toujours aussi bonne au PS. Mais on comprend parfaitement que ce sujet est plus important pour la rue de Solferino que de préparer un vrai programme alternatif à la politique de Nicolas Sarkozy…
Pendant ce temps les insultes volent bas de la part de Jacques Attali a l’encontre des parlementaires UMP qui osent de ne pas reconnaître son génie à sa juste mesure. Haineux (en plus d’être un traître), l’ancien sherpa de François Mitterrand vendu à Nicolas Sarkozy s’est lâché contre "Monsieur Raffarin qui est le symbole du conservatisme de ce pays et sa façon de gouverner la France fut un désastre" ou contre "Monsieur Goasguen qui est contre la République des experts et qu’il préfère la République des imbéciles, où il aurait certainement toute sa place". Des tirades qui font de Jacques Attali le chaînon manquant entre la République bling-bling et la République des beaufs prétentieux !!!
Mais heureusement François Fillon rassure tout le monde en assurant haut et fort que "le PS annonce un plan d'austérité qui n'est pas venu et qui ne viendra pas"… tout comme Christine Lagarde assurait qu’il n’y avait pas de crise des subprimes et que la croissance française serait de 2,5%. Face à un mensonge aussi éhonté, on ne peut, pour une fois, qu’être d’accord avec Jacques Attali (qui a force de vomir sa bille sur tout et tout le monde finit par dire de temps à autres des choses sensées…) quand il dit que "le rôle d’un ministre, c’est d’être rassurant, un ministre doit mentir".