Nucléaire

Publié le 15 mars 2011 par Sophielaurerenee

Extrait de la revue de presse sur mediscoop  du 15 mars 2011

« Accidents nucléaires : les risques pour l'homme »
Le Figaro, Libération, Le Monde, Le Parisien
La presse revient longuement sur les conséquences du séisme et du tsunami au Japon, ainsi que « les incidents sur le parc nucléaire japonais ». Libération remarque que « selon l’OMS, les risques d’irradiation pour la population seraient «minimes», grâce à une évacuation des habitants de la région de Fukushima menée rapidement. Et grâce aux vents d’ouest ».
Le journal note toutefois sur son site Internet qu’« un niveau de radioactivité supérieur à la normale [a été] détecté ce matin à Tokyo. […] Des substances radioactives ont été libérées directement dans l'atmosphère à la suite de l'incendie du réacteur 4 à la centrale nucléaire de Fukushima n°1, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique ».
Le Figaro relève également que « la crise nucléaire s'est aggravée » ce matin et note que « le risque nucléaire est «extrêmement élevé», a déclaré le chef de la diplomatie française Alain Juppé, après une discussion avec son homologue nippon au sein du G8 à Paris ».
Le quotidien en profite pour expliquer « les risques pour l’homme » : « Les risques des rayonnements ionisants pour l’organisme sont fortement dépendants de la dose. Dans la population générale, l’exposition à la radioactivité naturelle est de l’ordre de 2,4 millisieverts par an. En comparaison, une séance de radiothérapie délivre environ 2 sieverts. […] Actuellement, au Japon, les risques pour la santé publique suite aux fuites radioactives survenues dans les centrales sont «minimes» pour l’instant ».
Le Figaro rappelle que « les rayonnements peuvent induire la mort des cellules et/ou des lésions de leur ADN. […] En cas d’irradiation massive, les vomissements sont souvent le premier signe ».
Le journal précise qu’à long terme, « le principal risque est celui d’un excès de cancers, favorisés par des anomalies de réparation de l’ADN. En pratique, ces tumeurs «radio-induites» n’apparaissent que pour une exposition supérieure à 100 mSv. […] Les cancers survenant le plus rapidement sont les leucémies. Les cancers «solides» (thyroïde, poumon...) peuvent apparaître plus tardivement ».
Le quotidien indique enfin qu’« outre l’éloignement, la principale mesure préventive est le confinement (s’enfermer dans un local, boucher les ouvertures et s’abstenir de toute ingestion en attendant les consignes). L’absorption de comprimés d’iode stable a pour but de saturer la thyroïde et d’éviter ainsi la fixation d’iode radioactif sur la glande. Cette mesure est très efficace, en particulier chez l’enfant, pour réduire le risque de cancer ».
Le Parisien revient aussi sur les « conséquences terribles sur la santé », tandis que Le Monde explique que « les conséquences [d’une contamination] dépendent de la dose absorbée, laquelle est elle-même fonction de l’intensité de la source radioactive, de sa proximité, de la nature des rayonnements émis et du temps d’exposition ».