Le président Nicolas Sarkozy a affiché lundi son soutien à la filière nucléaire française à la suite de la série d’accidents graves qui menacent la centrale nucléaire de Fukushima suite au séisme qui a dévasté le Japon vendredi dernier.
Il « n’est évidemment pas question de sortir du nucléaire », a commencé Nicolas Sarkozy en réponse à la polémique lancé depuis plusieurs jours par des associations anti-nucléaires et le Parti Ecologiste, qui réclament l’abandon du nucléaire en France.
Le président de la République a ensuite assuré que le parc nucléaire français était « le plus sécurisé du monde », affirmant que c’est en raison des surcoûts liés à la sécurité que l’industrie française avait perdu un contrat en 2009 au Royaume Arabe Uni. « On était plus cher parce qu’on apportait plus de sécurité », a-t-il précisé.
Nicolas Sarkozy, qui s’exprimait devant des députés de la majorité, a également affirmé qu’il défendrait « le savoir-faire français dans le nucléaire » et que le nucléaire garantissait le »maintien de l’indépendance énergétique de la France » avant d’appeler les Français « à raison garder » face au drame japonais.