Le Passage de Senderens, encore et encore…

Publié le 24 janvier 2008 par Chrisos


Le Passage, annexe de Senderens.
9 place de la Madeleine, 75008 Paris.
Tél. : 01 42 65 22 90. Site Web. La carte (sans les prix, en bas).

Après le Bistrot Napolitain, nous testons en famille une autre adresse que j’aime particulièrement, le Passage. Pas beaucoup de points communs entre ces deux adresses, sauf que je m’y sens bien, qu’on y mange très bien, de façon assez différente! Cette fois-ci, c’est avec ma mère, mon père, et les cousin(e)s Michèle, Jacques et Guilhem. Rendez-vous à 12h30. À 12h35, je suis l’avant dernier arrivé, Guilhem est encore dans le métro (à croire que le retard est une affaire de jeunesse?). Cela faisait un moment que je n’avais pas vu mon grand-cousin et sa femme. Nouvelle carte, quelques remaniements donc.

Ma mère ne se fait toujours pas à la carafe d’eau quand elle est avec plus de monde que moi : nous commanderons une grande bouteille d’eau puis une seconde (6€ le litre). Pour le vin, ce seront deux bouteilles de Parallèle 45 2006 de Paul Jaboulet (23€ la bouteille, côte du Rhône, du côté de Pont de l’isère, où Jacques et ma mère ont des cousins, coeff d’environ x3), choisies par Jacques.

Ma mère et moi optons pour la déclinaison de cochon de lait Burgos (14€) : andouillette, pâté, andouille. Pas mal du tout, bien que pas ultra léger. Assez surprenant d’ailleurs ce plat archi terrien dans ce lieu plutôt aérien. Chez Senderens, même le cochon est classe!


Tapas (16€) pour Michèle, Jacques et Antoine : le classique œuf divinement cuit (le mouvement de poignet de la serveuse qui verse la petite crème de lard est toujours aussi violent et choquant!), soupe de poissons à la place de la terrine. L’épigramme d’agneau, proposé auparavant à la carte avec une sauce diable fait à présent partie des tapas avec une sauce tartare. Les intéressés semblent avoir tous apprécié leurs tapas. J’ai eu droit à deux morceaux d’agneau (toujours aussi bien, même si je crois que je préférais l’autre sauce).

Pour Guilhem, nous avions commandé des sushis (à base de St Jacques, 14€), ce qui s’est également avéré être un bon choix.

Ravioles de homard à la vanille (14€ pour Guilhem) : il me semblait qu’il y avait un peu plus de sauce vanille les fois d’avant.  Volaille au goût thaï (14€, nouveauté de la carte) pour Michèle. Pas goûté, Mich’ ne s’est pas plainte bien au contraire (mais je n’ai pas de photo, désolé), Oanèse avait adoré. Les quatre autres, dont moi, ont opté pour les noix de Saint Jacques dans une nage à la mélisse (14€). Elle est facile, désolé, mais c’est un vrai délice. Certes, des grincheux pourraient trouver que deux grosses noix, c’est peu. Moi je dirai que c’est juste ce qu’il faut, parce qu’après on liquide toute la sauce, à la cuiller si l’on est raisonnable, avec du pain si c’est moi. Franchement, ils devraient remettre à la mode les assiettes version Moyen-Âge (ie. en pain, qui se mange).

Pour finir : tarte au citron meringué (8€) pour ma mère et pour Jacques (ou mon père, je ne sais plus). Mich’ opte pour les petits pots de crème (8€), à présent au chocolat, café et vanille.


Un banana split revisité (8€) pour moi : joli, mais pour moi, je l’ai déjà dit ailleurs, le banana split c’est un dessert XL, qui déborde de partout. La version revisitée est un peu light malgré la banane confite fendue en deux dans le sens de la longueur, qui sert un pavé de très bonne glace vanille surmonté de chantilly et d’un fin carré de chocolat. C’est sans doute affectif, mais j’ai été un peu déçu par mon dessert.

Malgré cette mini déception banana split, et le fait que cela ait duré un peu plus longtemps que prévu (en même temps, à 6 c’est plus long qu’à deux, forcément), c’était, comme à chaque fois, très agréable, très bien et très bon. On ferme les yeux sur le dessert bon mais pas à la hauteur de mes espérances et sur les manières parfois un peu abruptes de la serveuse, elle est quand même très gentille et fait de son mieux. Petite dispute entre Antoine et Jacques pour régler la note (un peu moins de 50€ par personne), Jacques gagne la première manche, mais si nous ne sommes pas les plus rapides dans ma lignée ascendante, nous avons souvent le dernier mot. Guilhem refusait d’y aller avec sa copine, je pense que la prochaine fois il y retournera avec plaisir. Les plus de cinquante, soixante ans, voire plus, ont également bien apprécié leur repas et l’endroit. Décidément, j’ai 100% de réussite sur ce call. Rassuré, je me suis éclipsé avant la fin finale, pour retourner à des choses plus terre à terre, bien qu’immatérielles.