Lydie Blaizot – La Maison de Londres

Par Benard

Publié lebyleurpremierlivre

Première auteure à se livrer à l’exercice, Lydie Blaizot nous raconte commentLa Maison de Londres(Les Éditions du Petit Caveau)est passé du manuscrit au livre.

Du germe de l’idée au point final, quatre mois se sont écoulés pour donner naissance àLa Maison de Londres. Mon clavier chauffait sous l’intensité de l’inspiration et tout se déroulait à merveille. J’étais satisfaite du résultat, il me convenait parfaitement. Mais mon seul ressenti ne pouvait suffire, je partais donc en quête de bêta-lecteurs. Chose peu aisée autour de moi car je ne connaissais pas beaucoup d’adeptes des littératures de l’imaginaire… ainsi, je me tournais vers la famille et les amis. Bien sûr, ils adoraient et ne voyaient rien à redire à mon texte. Donc, pourquoi ne pas le soumettre à des éditeurs ? Je sélectionnais trois ou quatre noms connus et je me lançais tête baissée. Quelques mois plus tard, après des« vous n’êtes pas dans notre ligne éditoriale »et autres« nous ne pouvons publier votre texte », le doute s’installe. Le manuscrit s’est bien reposé, il n’est plus très frais dans mon esprit, je décide de le relire en essayant d’adopter un oeil extérieur (pas évident du tout !). Et là, paf ! Voilà que je ne suis plus satisfaite.
Le travail me semble inachevé, il manque des choses, des détails… je me demande comment j’ai pu laisser passer cela. La raison est pourtant évidente : nous sommes mauvais juge de nos écrits et l’excitation d’avoir achevé un roman provoque souvent une précipitation certes compréhensible, mais dommageable pour le manuscrit.

Je décide alors de le reprendre et, dans le même temps, explore le web à la recherche de forums et d’autres éditeurs qui pourront élargir mon horizon. Je poste un extrait qui me semble représentatif de l’ensemble du roman et demande des avis. Il plaît et cela m’encourage à continuer…
Grâce au recul, j’ai pu déterminer ce qui me manquait et, lorsqueLes Éditions du Petit Caveaume contactent après avoir lu le fameux extrait, j’estime que mon travail n’est pas terminé. Je le dis en toute franchise et je suis agréablement surprise de constater que cela ne provoque pas de réaction négative, au contraire. On me dit d’envoyer le manuscrit lorsqu’il sera achevé. Ce que j’ai fait. Par la suite, j’ai conservé un contrôle total sur mon roman, je n’ai pas changé l’histoire, ni sacrifié de personnages ou autres élagages du même genre. Au contraire, avec les avis du comité de lecture et celui de ma correctrice, j’ai pu encore l’améliorer et affiner certaines situations qui nécessitaient de l’être. L’opération s’est passée en douceur, le patient n’a pas souffert ! (merci à toute l’équipe médicale…).

Lydie Blaizot

Bio :Lydie Blaizot est née en 1973, dans la Manche, où elle vit toujours aux côtés de son mari.
Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour la Fantasy, le Fantastique et la Science Fiction. Dans ses lectures, elle ne lâchera plus ces trois genres… Adolescente, elle découvre le Moyen Age et, très vite, rêve de devenir professeur d’histoire médiévale.
Poussée dans un domaine d’études qui ne lui convenait pas du tout, Lydie a mis du temps à trouver sa voie. Sous l’impulsion de son mari, elle se décide à prendre la plume et, fan de Pratchett et Blaylock, aime écrire des romans servis par une bonne dose d’humour et des personnages hauts en couleurs.
Elle partage son temps entre l’écriture et son poste de conseillère municipale.

Source : http://leurpremierlivre.wordpress.com/2011/03/10/lydie-blaizot-la-maison-de-londres/