et part sur ses traces, au Mexique
Rédigé parClémentine Baron, le lundi 14 mars 2011 à 12h52
Pendant l’occupation nazie, l’écrivain Antonin Artaud a été interné à l’asile de Paraire, à Rodez, où il a passé trois ans, de 1943 à 1946.
C’est pourquoi la ville a tenu à lui rendre hommage, ce week-end, en inaugurant une plaque installée dans le café Brousy, où il venait souvent avec son ami le poète Denys-Paul Bouloc.
D’autre part, selonMidi-Libre, l’association Rodez-Antonin-Artaud a profité de l’occasion pour organiser des conférences et des animations sur le thème Artaud et le Mexique.
Entre la projection du filmArtaud et le Tarahumaras, de Raymonde Carrasco et Régis Hébraud et des séances de lectures publiques de l’œuvre d’Artaud à la médiathèque d’Onet-le-château, Rodez a résonné ce week-end du nom de ce grand poète disparu et tenté de comprendre le mystère qui l’a fait revenir métamorphosé de son voyage au Mexique.
Comme il le disait lui-même :« Je suis venu au Mexique en quête d'hommes politiques, non d'artistes. Je suis venu au Mexique chercher une nouvelle idée de l'homme. Je suis venu au Mexique prendre contact avec la terre rouge. Je suis venu au Mexique pour fuir la civilisation européenne, issue de 7 ou 8 siècles de culture bourgeoise. »
Et c’est ce voyage, sur lequel il n’a jamais cessé d’écrire, qui le fera sombrer définitivement dans la folie.
Source :
http://www.actualitte.com/actualite/24855-antonin-artaud-rodez-mexique-hommage.htm