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Nigeria : sans politique du livre, pourquoi inciter à lire ?

Par Benard

Un manque de financement, de concret… et des livres de poches qui valent une fortune…

Rédigé parNicolas Gary, le lundi 14 mars 2011 à 13h41

La publication d'un livre de conversations signé par le président Goodluck Jonathan (en photo), président du Nigeria depuis mai 2010, a fait du bruit. Surtout lors de son lancement, à prompt renfort de musique, chants, danses et d'un petit événement local…

Réunissant des conversations sur la politique, le monde, la vie, que le président a pu avoir sur Facebook, avec ses amis, Goodluck souhaitait avant tout ouvrir son peuple, «encourager une culture de la lecture et promouvoir une gouvernance responsable à tous les niveaux». (notre actualitté)

L'intention est belle, l'enfer en fera ses pavés…

Nigeria : sans politique du livre, pourquoi inciter à lire ?
Ogunlesi Tolu, poète et essayiste s'interroge d'autant plus : quel est l'intérêt d'inciter à lire un pays qui ne peut pas se permettre d'acheter des livres ? Quel est réellement le fondement de la campagne présidentielle lancée - dans laquelle la lecture avait une place majeure - sans qu'il n'existe de financement pour aider les artistes, soutenir la production de livres ou accordée d'aider dans le cadre d'une politique nationale du livre ?

En fait, le principal moteur éditorial dans le pays semble bien l'autoédition, où les imprimeurs font fortune. A cela s'ajoute un taux d'alphabétisation très important (70 % du pays, précise le poète), et la moitié des 150 millions d'habitants qui vit dans une très grande pauvreté.

Lire la suite : http://www.actualitte.com/actualite/24857-lecture-nigeria-president-livres-campagne.htm


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