Le Japon: Avant et Après
L’agence météorologique japonaise est arrivée à la conclusion qu’il y aurait 70% de risques pour qu’un nouveau tremblement de terre de magnitude 7 ou plus se produise dans les trois prochains jours. Cette probabilité peut descendre éventuellement. Du 16 au 18 mars, elle serait descendue à 50%.
Le Japon, situé au confluent de quatre plaques tectoniques, subit des séismes parmi les plus forts recensés sur Terre. On se rappellera, qu’en 1995, un tremblement de terre à Kobe avait fait plus de 6,400 morts. Plusieurs pays européens, comme la France et l’Allemagne, ont déjà recommandé à leurs ressortissants habitant la région de Tokyo de quitter le territoire si leur présence n’y est pas nécessaire.
La ceinture de feu
La ville de Tokyo est située dans une zone sismique plus complexe que celle qui a été touchée par le tremblement de terre vendredi dernier. L’archipel japonais se trouve au cœur de la « ceinture de feu » du Pacifique, un alignement de volcans qui coïncide avec un ensemble de limites de failles et de plaques tectoniques.
Des experts étrangers et l’agence météorologique ont affirmé qu’une faille a été fissurée sur près de 500 km de longueur au cours du séisme.
Un glissement de 2,4 mètres
Selon un géophysicien de l’USGS, Kenneth Hudnut, interviewé sur CNN, « une station GPS aurait bougé de 2,4 mètres », ce qui correspond à l’évaluation qu’en a fait l’Autorité japonaise d’information géospatiale (GSI) à l’effet que ce déplacement correspondrait à un glissement de la masse terrestre de la même ampleur.