Aaah Maroon 5! Depuis mes années lycée que j’attendais de les voir sur scène, ce jour du 2 mars dans la sublime salle du Casino de Paris, le grand moment était enfin arrivé.
Et non pas sans appréhension, je ne parle pas du déhanché diabolique de ce cher Adam Levine mais bien du dernier album du groupe américain qui avait obtenu ici-même la palme de la déception de l’année.
C’est tout de même un peu sceptique que j’attends le début du set qui démarre avec le tonitruant single Misery, rare bon titre de Hands All Over. Peu à peu, mes doutes s’estompent quand résonnent les premiers riffs de Harder to Breathe. Je retrouve enfin tout la ferveur et la pop-rock qui m’avait tant séduite à l’écoute de leur premier album, Songs About Jane.
Le plus étonnant, et le plus agréable ma foi, restera le fait que le groupe privilégiera les titres de leurs premiers et seconds albums à l’instar d’Hands All Over qui sera représenté par seulement 5 titres.
Même si l’enthousiasme d’Adam Levine semble parfois quelque peu téléguidé par les nombreuses caméras venues immortaliser le moment, on passe tout de même un excellent moment et c’est un public survolté qui scandera a capella She Will Be Loved sous forme de chorale orchestré par le chanteur.
Grand moment!
Pour ce premier concert de Maroon 5, qui j’espère ne sera pas le dernier, je n’ai vraiment pas été déçu de l’énergie dégagée par le groupe et de la qualité de leur prestation qui vaut vraiment le détour.
Je reviendrais.
Merci à Coralie Kerbellec (Polydor)!