Quatrième de couverture :
Angela Ricci, vedette de la dernière comédie musicale à la mode à Broadway, est retrouvée assassinée dans son appartement de Manhattan. Avec son sang, un six et un cœur ont été dessinés sur le miroir de la salle de bains. Quinze ans auparavant, Angela appartenait au Six de cœur, un club inoffensif créé par un groupe d'adolescentes de Wheeling en Virginie. Les réunions de ces six gamines à l'imagination débridée servaient à promouvoir des distractions innocentes jusqu'au jour où l'une d'entre elles, Faith, fut retrouvée pendue dans une ferme isolée à la suite d'un jeu d'inspiration satanique. L'enquête conclut à un accident et les cinq autres jeunes filles jurèrent de garder le secret. À la suite de ce meurtre, l'avocat new-yorkais Monica, ancien leader du club, décide de réunir le groupe car elle pressent une menace mortelle. Elle demande à Laurel, Chrystal et Denise de se taire et de procéder elles-mêmes à l'enquête. Mais bientôt, les jeunes femmes reçoivent des polaroïds de la scène du crime, et un autre assassinat est commis.
Mon avis :
Ce n'est pas avec un grand entrain que j'ai commencé cette lecture, à vrai dire c'est surtout la couverture de mon édition qui m'a énormément plu ! Un brin gothique, elle résume à elle tout le livre : la carte du six de coeur pour le club fondé par les jeunes filles et qui causera leur perte, la dentelle de la robe et la carte placé proche de l'entre-jambe pour bien signifier la féminité.
Et je dois dire que, passé ce premier sentiment, la lecture m'a elle-même agréablement surprise car j'ai vraiment aimé ! Il y a du suspense, du sentiment (qu'il soit bon ou plutôt mauvaise), du meurtre et une réelle histoire derrière tout cela.
Le personnage principal, Laurel, est intéressant car tout à fait passe partout. Elle ressemble à tout le monde. A trente ans, fleuriste comme son père, elle mène une vie plutôt paisible, voire effacée. L'important s'est déroulé dans son enfance : comme toutes les filles, elle faisait partie d'un groupe d'amies assez unies, où des caractères différents ont évolué. Ainsi, à l'adolescence, des jeux plus dangereux sont apparus et ont mené au drame : le décès de Faith, la meilleure amie de Laurel. Au fond, on sent qu'aucune n'a réellement réussit à s'en remettre, notamment par le fait qu'elles se sont perdues de vue intentionnellement. Le meurtre d'Angela va les obliger à se retrouver malgré elles et l'auteur réussit à nous faire ressentir le malaise de leur retrouvailles, les changements apparus avec le temps, les petits malheurs de la vie, les réussites des uns, le piétinement des autres.
C'est une lecture très sympathique, plein de féminité, j'ai beaucoup aimé.