Tsunami ici et ailleurs

Publié le 14 mars 2011 par Alf Raza

Impressionnant si ce n’est ahurissant ! A voir aux infos le tsunami qui a frappé le Japon hier, les cheveux se hérisse sur la tête. Un séisme au large de la côte nord-est du Japon a atteint une magnitude de 8,8 et a déclenché un tsunami avec des vagues de dix mètres. L’épicentre du séisme de magnitude 8,8 a été localisé à 373 km au nord-est de la capitale nippone, le foyer se trouvant à 24 km de profondeur. L’effet dévastateur des grosses vagues qui ont été filmé par la télévision japonaise est tout simplement hors proportion ! Nul doute que des ravages considérables s’en suivront avec des bilans pas du tout réjouissant.

Pour sa part, la grande ile a été gratifiée d’une démission du Premier ministre Camille Vital, une démission qui a été remis jeudi, avec celle de gouvernement, au président de la transition Andry Nirina Rajoelina. Voilà une autre secousse d’une magnitude incertaine qui ne manquerait pas de faire des… vagues dans le microcosme politique malagasy. Reste à savoir si la puissance des secousses entrainera un clivage intéressant ou pas dans le paysage politique du moment, pour les tenants du pouvoir bien entendu. Car cette démission est la suite logique au paraphe de la feuille de route du Dr Simao finalisé mercredi, et vu le boycott des autres mouvances, reste aux signataires de se fédérer convenablement. Quoique aux dires du président de la transition, pour le poste de premier ministre, (…) « Ce ne sera pas forcément un politicien, cela peut être un magistrat, un administrateur civil, un militaire ». Tout le monde est prévenu, ce sera un technicien bardé de diplôme et de formation, pourvu d’expériences probant, profil qui sied déjà à pas mal de gens qui gravitent autour de la présidence.

Ailleurs en Libye, face à la déferlante rébellion, Saïf al Islam, l’un des fils de Mouammar Kadhafi, vient d’affirmer que les troupes loyalistes allaient lancer une offensive de grande ampleur. Il s’est même adressé aux insurgés, en assurant que l’OTAN, Washington, Paris ou Londres n’allaient « leur servir à rien » et « Je jure devant Dieu que nous allons gagner (…) La victoire est en vue ». Le vent pourrait bien tourner en Libye à l’encontre des insurgés avec les avancés des troupes fidèles à Kadhafi. Ce dernier quoi n’en démord pas, et se permet même de menacer le président français Nicolas Sarkozy, après la reconnaissance par la France du Conseil national de transition comme représentant du peuple libyen. Menace de révélation sur le financement des campagnes de Sarkozy. Tsunami en perspective ?