Jamais mis jusque là les pieds dans la ville de Nougaro et encore moins dans son imposant Zénith, à 90% plein ce soir.
Ce soir c’est la première des trois dates Françaises de la princesse de la pop sucrée qui fêtera mine de rien ses 25 ans de carrière l’an prochain.
Si l’on fait abstraction du piteux dj chargé de faire patienter avec d’indigestes david guettateries, la soirée fut dans le genre parfaite.
Son dernier album, agreable mais au succès mitigé, s’appelant « Aphrodite », le décor et les costumes du show s’inspirent librement de la mythologie Grecque.
Différents visuels sont projetés en fond du temple, tandis que des éphebes et nymphètes se chargent d’accompagner la belle et d’assurer les transitions avec élégance.
La scène est en V, ce qui permet à l’Australienne et sa troupe de se ballader en char Romain entre autres un peu partout dans la salle pour la plus grande joie de ses fans agglutinés dans la fosse.
Elle portera une demi douzaine de tenues différentes, dont une avec son mini short entré dans la légende.
Sans trop en faire, elle parle assez régulièrement au public, avec évidement quelques mots en Français acclamés.
Le coté visuel en met plein la vue mais la musique n’est pas en reste.
Son groupe d’une dizaine de musiciens livre des versions moins synthétiques que ses derniers disques, tantôt funk (l’enchaînement tueur « Spinning around »/ »Get Outta My Way « ) ou rock avec une version limite stoner du fameux « Can’t Get You Out of My Head ».
J’ai particulièrement apprécié le traitement fait à « Slow » qui commence façon cabaret et finit electro avec le remix des Chemical Brothers.
Et surprise divine, le morceau qui suit est mon préféré mais un peu méconnu, l’ultra sensuel « Confide In Me » légèrement remixé.
Les titres plus légers font danser la foule (très receptive), de « I believe In You » à « In My Arms » au très disco « Love at first sight ».
Une seule reprise à ma connaissance, celle du « There Must Be an Angel » d’Eurythmics chantée au dos d’un danseur suspendu dans les airs et déguisé en ange évidement.
Pas de « The locomotion », mais les années 80 ne sont pas oubliées avec une accappela hilare d‘ »I should be so lucky », et « Better the Devil You Know ».
Le show, impressionant et divertissant du début à la fin, se clôt avec un « All The Lovers » aphrodiaque à souhait
Il aurait très bien pu se terminer par un titre joué plus tôt qui résume l’état du public après ces deux heures élégiaques, « Wow ».