Me revoilà avec une nouvelle chronique pour le challenge Winter Time Travel. Cette fois-ci, je parle du roman écrit par Philip K. Dick en 1962 et qui a reçu le prestigieux prix Hugo l'année suivante.
Nous sommes dans le San Francisco japonais des années 60. Childan est un antiquaire partagé entre haine et fascination pour l'occupant nippon. Mr Baynes est un suédois qui arrive sur la côté ouest. Après s'être fait renvoyé de son travail, Frink se lance comme bijoutier. Son ex-femme, Julianna, rencontre un jeune routier italien...
Point de divergence : La seconde guerre mondiale ne s'est pas achevée en 1945
comme les livres d'Histoire nous l'ont appris, mais elle s'est prolongée jusqu'en 1947 pour voir la victoire de l'Axe sur les forces Alliées. Résultat : un peu à l'instar de l'Histoire officielle, les vainqueurs (Allemagne, Japon et Italie) se partagent le monde. L'Allemagne se garde l'Europe et l'Afrique, tandis que l'Asie est sous contrôle nippon. Quant à l'Amérique du Nord, elle se voit scindée en deux. La partie occidentale pour les Nazis, tandis que la partie orientale est occupée par les Japonais.Au milieu, se trouve un écrivain de science-fiction qui a écrit un roman uchronique, La sauterelle pèse lourd, forcément interdit par les autorités : en effet, dans ce livre il est dit que la guerre s'est terminée en 1945 sur une victoire alliée...
Voilà, vous l'aurez compris, cette uchronie dans l'uchronie avait tout pour me plaire, d'autant que ce roman avait une réputation des plus avantageuses
(comme la plupart des oeuvres de Dick d'ailleurs), et qu'il se trouvait encensé un peu partout... Alors, quand a commencé le challenge organisé par Lhisbei, je me suis précipité sur ce roman dont j'avais fait l'acquisition chez mon bouquiniste, quelques mois auparavant. Je me suis dit : quoi de mieux pour commencer le challenge que le meilleur de tous ?Et là, quelle déception ! Oh bien sûr, il m'était déjà arrivé de caler sur du Dick, au point d'en abandonner la lecture. Mais là, je pensais naïvement que le sujet de ce roman était l'uchronie. Je me suis très vite rendu compte qu'il n'en était rien, ou presque.
J'aurais du mal à vous dire combien de fois ce livre m'est tombé des mains. Tout ce que je peux dire, c'est que j'en suis à la page 117, et que je compte bien m'y remettre un jour... Par contre, ce ne sera pas avant le 21 mars car celui que je suis en train de lire en ce moment est beaucoup, beaucoup plus intéressant (je réserve la surprise pour la fin...)
note : (seulement si je le finis)
A.C. de Haenne